make a worse situation [ft. MIKKY] aka "le rp bite"
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Sujet: make a worse situation [ft. MIKKY] aka "le rp bite" Mar 3 Sep - 3:37
Tick, tock, goes the clock on the wall. Il est cinq heures du soir, et de la sueur froide perle sur son front. Sa main tremble au rythme des aiguilles, sa tête tourne elle aussi.
Calem s’était levé en retard, alors que les rayons du soleil toquaient sur son visage à travers les rideaux de sa chambre. Le réveil avait sonné mais cela n’avait pas réussi à la réveiller - pas étonnant lorsque l’anticipation d’une veille de pleine lune vous garde debout jusqu’au milieu de la nuit, encore moins étonnant quand vous savez très bien ce que le lendemain vous réserve et que vous allez être spectateur d’une des pires soirées de votre vie.
C’était environ tous les vingt-neufs jours, que l’anxiété du garçon ténébreux était à son paroxysme. Une journée d’absentéisme, de digital-detox, passée à fixer le plafond jusqu’à ce que la lumière du jour disparaisse lentement de ses fenêtres. Assez rêvassé, le temps de se préparer était déjà passé. Il vaudrait mieux se dépêcher, les murs de l’appartement étaient déjà assez criblés de griffures et de posters pour les couvrir.
Pas le temps de bien se préparer, il y avait urgence. Pas l’argent d’enfiler des vêtements neufs, au cas où la transformation arriverait trop tôt. C’est vêtu d’une vieille veste noire, d’un t-shirt blanc cassé et d’un jean troué que le guitariste fuit son chez-lui, longeant les rues de Revelstoke tel une ombre, espérant aller assez vite pour ne pas disparaître totalement dans la nuit. Une seule pensée lui parcourait l’esprit : Fonce. Tout droit. Dans la forêt.
Et ainsi, il s’était volatilisé, parti dans les bois sans que l’on ne le remarque, dans un silence mort, contrairement à la voix dans sa tête qui résonnait sans cesse. Il y avait un petit bout de chemin à faire à pieds entre chez lui et la forêt ; le feuillage la plupart des arbres étaient si épais qu’il distinguait à peine le ciel, s’étoilant lentement au travers leurs cimes. Il s’allongea dans l’herbe, attendant l’heure maudite, attendant son pire ennemi : lui-même.