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 Test rp : jouer une créature ; you are worthy

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Le Cristal de Sel
Le Cristal de Sel
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MessageSujet: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMer 31 Juil - 16:09

 
Si tu es ici, c'est que tu veux jouer une créature ou que tu t'es perdu(e) en route, n'est-ce pas? Si tu ne le sais pas encore, la liste des espèces jouable est bien définie sur Hocus Pocus. La liste exhaustive de ce que tu peux incarner est disponible dans le listing des créatures qui passe également en revue notre interprétation de leurs caractéristiques et leur disponibilité en jeu (ouais, parce qu'une ville pleine de vampires et succube, c'est chaud pour le secret magique). Maintenant, on va parler de ce test rp. T'es obligé(e) de passé par ce petit jugement avant de te lancer dans ta fiche pour ces espèces.

C'est pas bien compliqué, je te rassure. Il faut que tu écrive quelques lignes qui nous montre comment ton personnage vit sa particularité. Ça peut être sa première utilisation de ses capacités spéciales, sa transformation (si ça s'applique) ou une scène de vie quotidienne -ou moins quotidienne- avec l'éventuelle intervention de personnages random pour illustrer l'action.

On donne pas de longueur de rp recommandée mais garde en tête que le but de l'exercice c'est de nous montrer que t'as assimilé le lore relatif à la créature au travers de ton texte quoi.

Bref, si t'es toujours hypé(e), indique nous le nom de ton perso, tes éventuels doubles comptes et c'est parti pour ta première rédaction en tant que créature. Il est à noter qu'on peut te demander de modifier ton test, deux fois et seulement deux fois, ainsi donc, si ton test ne nous convient toujours pas à sa troisième version, il faudra envisager de faire un autre personnage.
Isadora A. Jones
Isadora A. Jones
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMer 14 Aoû - 17:54

Test RP : Banshee.
Bonne lecture Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 239837312

Aujourd'hui papa est mort.
Ou peut-être hier.

Tu ne sais plus vraiment, il a disparu de ta vie comme le vent qui passe. Dans ta tête d'enfant, tu ne vois que des adultes qui pleurent autour de toi, qui pleurent le décès d'un homme bon, un homme grand et généreux qui ne méritait pas de partir aussi jeune. Un monsieur tous le monde qui a embrassé la mort un peu trop tôt.

Tu restes inerte, serrant la main de ta mère qui s'accroche à toi comme l'exutoir de ses émotions les plus fragiles. Tu les absorbes Isadora, à mesure qu'elle te répète d'être forte. Mais tu n'as pas l'impression de t'effondrer. Tu ne comprends pas tout dans cet esprit prisonnier. Des petites voix te murmurent à l'oreille que tout va bien, que Papa n'est pas au ciel mais bientôt six pied sous terre.

Tes yeux sont deux perles qui absorbent le mal de ce monde. C'est ta seule douleur en ce moment précis, alors que ta famille prépare l'enterrement, tu ne sais pas comment relâcher la pression. Alors tu restes juste immobile, assise sur cette chaise du salon à les regarder faire. Tu les entends, dans la cuisine, se question sur ta sensibilité. Tu n'as toujours pas pleuré.

Mais ils ne savent pas, tu étais incapable de leur expliquer. Tu avais vécu six années de ta vie avec la conviction profonde que Papa s'en irait, alors de ton bouclier d'enfant tu n'avais jamais réussi à complètement l'aimer. Si tu avais dit cela à Mamam elle se serait effondrer, elle n'aurait jamais supporté.

***

Tu marches dans l'allée, tenant cette fois la main de Mamie qui chouine péniblement dans son mouchoir. Vêtue de noire tu veux te fondre dans le décor, cesser d'exister. La douleur est de plus en plus forte et toujours aucune manière de l'exprimer tu n'as trouvé. Son corps inerte à la peau glacée repose en paix dans ce cercueil placé devant toi. Tu déposes la rose blanche entre ses doigts. On s'étonne encore de ne pas entendre le son de tes pleurs, ni même celui de ta voix.

Un mutisme explicable, pour un enfant.
Choqué par le décès de son parent.

Mais alors que tu regagnes ta chaise et que le chant d'adieu s'élève en unisson de leurs vocalises enrouée, la tienne explose pour la première fois.

Ce cri.
Le premier.
Si lourd, si intense, si aigu, si destructeur.
Mamie a perdu l'audition mais un sourire fière se dessine à mesure que ses oreilles saignent.
Et alors qu'on te sort de force, tu ne peux cesser de hurler.
Cordelia Spellman
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMer 14 Aoû - 18:16

Ouiiin Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 2849338292 ce test est perf ♥ c'est accepté bebou !
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMer 14 Aoû - 23:01

Test RP : Loup-Garou

La lune brillait haut dans le ciel, cachée par la brume qui enveloppait la forêt dans laquelle tu te trouvais. Encore une fois, tu avais décidé de partir. Non pas parce que tu avais besoin de réfléchir, mais parce qu’encore une fois tu avais ressenti cette envie de chair, cette envie de te nourrir qui te brûlait presque de l’intérieur chaque fois que tu la ressentais. Une douleur que tu n’avais pas choisie de vivre, mais que tu as fini par accepter avec le temps. Bien trop longtemps que tu connais cette faim, mais tu as encore du mal à la contrôler.

C’était pour ça qu’actuellement, tu te trouvais à courir dans la forêt – un peu trop vite pour que quiconque te voie pense que tu es une humaine lambda – et à poursuivre un animal, afin de faire taire cette faim, cette envie de chair. Tes yeux jaunes brillant dans l’obscurité, tu poursuivais cet animal qui avait pris la fuite dès qu’il t’avait aperçue.

Évidemment, tu n’arrivais pas à la rattraper sous ta forme habituelle. Bien moins adaptée à la chasse… Tu te trouvais forcée d’avoir recours à cette transformation qui, même si elle te permettait d’être plus efficace par moments, ou était une partie intégrante de ta vie désormais, te dégoûtait autant. Passer de l’homme à l’animal. C’était une sensation que tu aurais préféré ne jamais vivre, sentir ton corps changer. Tes articulations et tes os s’allonger, et te retrouver à quatre pattes pour poursuivre cette bête qui te faisait tant envie.

Tu détestais vraiment avoir recours à cette forme, qui est apparue pour la première fois lors d’une pleine lune. Elle te rappelle à quel point tu as perdu ton humanité, et à quel point tu es devenue une bête. Pourtant, tu ne peux en même temps pas t’en débarrasser comme ça. Alors, comme beaucoup d’autres avant toi, tu as fini par l’accepter et le vivre.

Et cette bestiole qui te distançait pourtant il y a quelques secondes était désormais sous tes crocs. Des crocs et des griffes acérées, voilà ce que tu étais, Arya. Tu étais une Louve. Positionnée accroupie devant le cadavre de la pauvre bête que tu venais de tuer, et que tu étais en train de dévorer.

Est-ce que pour autant, tu l’appréciais ? Eh bien… Tu étais en train de te nourrir, de calmer ta faim, donc évidemment, tu appréciais sur le moment cette nourriture que tu avais bien méritée. Mais en même temps… Elle te dégoûtait un peu. Cette vie te dégoûtait. Une vie que tu avais dû accepter, bien qu’elle ne te plaisait pas du tout pour autant. Une vie qu’on t’a imposée, que ton frère t’a imposée.

Mais est-ce que tu lui en voulais pour autant ? Pas vraiment. Il y avait forcément cette petite rancune qui était née dans ton coeur, un rien de « Pourquoi est-ce que tu m’as retirée la vie normale que j’aurais pu avoir ? » mais… Tu ne pouvais décemment pas lui en vouloir pour ça. Vous étiez des enfants.

Mais cette nourriture, ce sang… Au plus profond de toi, même si tu l’avais accepté, ça te dégoûtait. Tu ne savais pas vraiment quoi penser de tout ça. Mais pourtant, tu étais quand même accroupie en train de dévorer l’une de tes nouvelles proies. Et tu appréciais ça, sur le moment. La viande fraîchement charcutée et crue. Le sang qui coule le long de tes doigts et de tes lèvres à chaque morsure déposée sur la viande. Tout cela ne faisait que de t’apporter un plaisir immense.

Cette vie, elle te dégoûtait, mais en même temps, tu ne pouvais que faire avec et l’apprécier. Une vie de sauvage, une vie de tueuse. Une vie de prédatrice.

Une vie de Loup-Garou.


Dernière édition par Arya E. Maxwell le Jeu 15 Aoû - 0:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMer 14 Aoû - 23:48

Yooo Arya, je viens pour ton don Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 4107912278
Alors... je suis un peu mitigée, car je crois comprendre qu'Arya n'a pas toujours était une louve, donc c'est une mordue et les loup-garous dans sont cas ont beaucoup plus de mal à contrôler leur pulsions meurtrières (bon ça c'est ok), mais aussi leur transformation. C'est à dire qu'ils sont son réellement esclave de la lune et j'aurais voulue la voir se transformer, qu'elle le décrive. Est-ce qu'elle a encore du mal à se transformer ou pas ? En même temps j'aimerais savoir hors pleine lune, comment elle vit sa condition de loup-garou ; parce que ok les pleine lunes c'est pas ouf, mais après ??
Pour le moment ton test est donc en attente, je t'invites à éditer ton précédant poste et à me poke sur Discord, ou a me tag. Tu peux aussi poster un nouveau test juste en dessous de mon poste. Courage et amour sur toi ♥♥

Avec tes modifications c'est bon, c'est accepté ♥ amuses-toi bien, on se retrouve pour la validation de ta fiche /o/
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyJeu 15 Aoû - 16:39

Test Rp: Vampire

Nous sommes le 22 décembre 1949, à la prison de Chicago.

Dans une des cellules, il y a un type, vieux, seul et surtout anxieux. Il sait ce qu'il l'attends, ce qu'il vous attends tous d'ailleurs. Assis, sur son matelas, à se tourner les pouces et à se bouffer les lèvres. Il est là, isolé dans son propre silence. Silence brisé par un garde qui s'approche et frappe sur ses barreaux.

"Hey là-dedans ! Tu as de la visite."

Il relève la tête, ses yeux fatigués s'écarquillent légèrement. De la visite? Lui? Alors qu'il s'est presque fait plus d'ennemis que les forces de l'axe.

"Quelle famille?"
Pas assez de force dans sa voix, on ne l'entends pas. L'âge le rattrape, la maladie aussi. Il s'apprête à se lever mais "Bouge pas, elle arrive."
D'habitude on fait venir le détenu, pas l'inverse, sauf s'il s'agit du prêtre. L'heure n'est pourtant pas encore venue. Si quelqu'un peut venir comme ça, c'est qu'il avait les moyens de corrompre les gardes. Sûrement cette "famille" là. Ils sont venu l'achever avant le jour J? Au loin, on entends l'écho de pas, des talons. Et c'est finalement un garde avec, derrière elle une femme. Une femme, brune à la fois exubérante et élégante. Son visage est masqué par son grand chapeau et des lunettes de soleil. Dans sa main, un parapluie. On lui ouvre la cellule. Elle s'avance tandis que les gardes s'éloignent. Il n'y a plus que lui, et elle.

Elle s'approche, bras grand ouvert, toute sourire. Chacun de ses gestes semblent théâtrales, à croire qu'elle sort d'une mauvaise comédie.

"Madre de dio ! Ça faisait si longtemps !"

Sa silhouette, ses gestes, sa voix, son accent italien... Tout cela lui semble, si familier. Cette femme, il ne peut s'empêcher de s'inquiéter. Il l'a déjà vu, mais où ou plutôt, quand? Son comportement est trop familier, surtout face à quelqu'un de sa stature, ou du moins, feu sa stature.

"...Qui êtes-vous?" Méfiant, presque vexé qu'on lui parle ainsi. Il y a toujours cette appréhension, ce mauvais prés-sentiment. S'il était plus jeune, il l'aurait remise à sa place mais là... C'est comme si son charisme naturel s'était évaporé à sa vue.

"Mais ! Bambino ! C'est moiiii" Elle retire son chapeau, révélant sa coupe de cheveux. Coupe de cheveux qu'il a déjà vu. La femme place ses mains sur son plexus avec un air faussement choqué. "Henriettaaaa ♪"

Ses yeux s'ouvrent grand, cette femme... Non, c'est pas possible, pas elle. Il reste quelques secondes planté là, bouche bée. Il se reprends, fronce les sourcils et réplique, non sans bégayer.

"T-t-Non. Impossible, Henrietta est morte il-" "Il y a 26 ans jour pour jour. Cocasse non?"

Il la pointe du doigt, son regard à la fois apeuré et inquisiteur. C'est impossible. Elle ressemble trait pour trait à la Henrietta qu'il a connu mais...impossible. C'est à croire qu'il voit des fantômes.

"Impossible ! Elle est morte à la banque. Une balle dans la tête !"

Et elle? Elle rit, un rire hautain et moqueur, pour lui comme pour elle.

"Ahahah si si ! Dans un accident tout bête. Mais tu sais bambino..."
Elle retire ses lunettes, révélant entièrement son visage. Aucun doute, c'est bien elle. En 26 ans, elle n'a pas changé d'un pouce, à trois exceptions près. Sa silhouette dégage une prestance qui lui a pourtant toujours fait défaut. Elle que personne ne prenait au sérieux, voilà qu'elle impose sa présence sans effort. L'exact opposé d'il y a 26 ans. A croire qu'il était devant une toute autre personne. Sa mine aussi, loin d'être sombre, est éclatante. Mais le plus flagrant, c'est son oeil. Un oeil brillant, décoloré, sans vie mais, surtout, en verre. "Tous les bobo finissent par cicatriser." Finit-elle avec un sourire menaçant. "D'ailleurs..."

Elle s'approche, en faisant des moulinets avec son parapluie. Parapluie qui, sans prévenir, vient frapper la joue du vieil homme. Un coup qui flanque directement sa tête contre le matelas. Le coup n'était pas surhumain, mais c'était bien trop fort venant d'un si petit gabarit. "Des bobos, tu m'en a fais un bon paquet si?"

Et elle continue, un coup dans l'abdomen. Un coup assez fort pour lui faire cracher du sang. Son dos tordu sous l'effet de la douleur. Lui qui pensait que sa vie ne pourrait pas s'empirer, voilà qu'il se fait battre par une femme, revenue d'entre les morts. Ni une ni deux, la fameuse Henrietta le relève d'une seule main. Son oeil encore vivant prends une teinture écarlate et son sourire s’efface légèrement, sa main sur le cou du vieillard. Elle montre les crocs, ou du moins les canines. Des canines beaucoup trop grandes. Elle lève son autre main et se mords le doigt jusqu'à saigner. Elle força la bouche de sa victime et tapota du doigt sur sa blessure, laissant quelques gouttes de sang tomber sur sa langue. Elle le relâche...et s'en va. Il n'a rien pu faire, trop vieux, trop confus et totalement impuissant. C'est un mauvais rêve, c'est sûrement ça. Et puis, juste avant qu'elle ne sorte de la cellule, elle penche la tête vers lui.

"La chaise électrique c'est bien après-demain non?" Il ne dit rien, il en est incapable. Elle, de son coté, se contente juste de sourire, comme une enfant. Elle remet sa coiffe puis ses lunettes et quitte la pièce pour de bon, non sans lui faire signe de la main. "Tcha tchao Bambino ♫"

Deux jours plus tard, la femme se tient assise, sur le rebord de la fenêtre. Le journal dans les mains, il n'y a pourtant qu'un seul article qui l'intéresse. Celui de l’exécution d'un ex-membre de la mafia, ou du moins, de sa double-exécution. En effet, il parait que le vieux bouc avait survécu à la chaise et s'était mit à agresser tout le monde à la morgue...jusqu'à ce que la police ne vienne et le tue, pour de bon. Elle sourit, difficilement, mais elle sourit tout de même. Après 26 longues années, plus rien ne la retient ici. Il est grand temps de quitter Chicago, une fois pour toute. La dépression, la dépendance affective, l'estime de soi inexistante, rester dans l'ombre des autres, tout ça c'est terminé. D’Henrietta, il ne reste que l'amertume d'un rêve à jamais inaccessible. Qu'importe, sa vie s'est achevée, mais une autre va commencer. Une vie où elle aura enfin le contrôle, enfin l'ascendant et ce, en toute indépendance. La dépression a disparu au profit de la sensation grisante que presque tout lui est accessible. Les rêves d'enfance ont laissés leur place à l'ambition, celle de vivre le rêve américain, le vrai. Tout cela a un gout amer, mais une amertume agréable. Dire qu'il a fallu mourir pour qu'elle se sente vivante. Henrietta est morte, vive Christina.
Cordelia Spellman
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyJeu 15 Aoû - 16:56

Oh ptn je.... Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1031487233 ton test est parfait et donc accepté ofc ! Je ne m'attendais pas du tout à ça omg Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 2554112493 Il me tarde vraiment de lire ton histoire, notamment comme elle s'est faite transformée et sa vie d'avant mama, vite, cours, que je dévore ta fiche !!!
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyJeu 15 Aoû - 17:17


Test rp :  jouer une créature ; you are worthy F0c51861882f8f71c8b94368de2f2608

Test Rp : Ondine

Ça va passer. Tout va aller bien. Tout finit toujours par aller mieux. Toujours. C’est juste plus tard.

Les humains te dégoûtent. Enfin certains humains. Ceux polluants. Ceux détruisant tout. Ceux qui te rendent malade actuellement.

Tu as cinq ans et c’est comme ça que tu le vois. C’est la première fois que ça t’arrive d’être malade ainsi. Tu as voulu te baigner dans une rivière qui était sur votre lieu de vacances. Comme ce que tu faisais à la maison.

À la maison tout allait toujours bien. Vraiment. L’eau est ton élément, tu respires dedans, parles au poisson, joue avec les kelpies, fais des vagues en le souhaitant fort.

Bref, l’eau tout va bien dedans. Tu es heureuse et en plus tu as les yeux bleus comme la couleur qui se reflète le plus souvent dedans. Donc pourquoi ça n’irait pas ici ?

Tout simplement parce que ce n’est pas l’eau de chez toi. Celle-ci est polluée et tout ton corps rejette ça. Ça attaque ta peau, tes poumons, tout ton corps. La maladie est en toi et tu es juste horrible.

Tes parents paniquent. Ils t’avaient dit de ne pas t’approcher de l’eau. Tout comme ils t’ont dit que tu ne pouvais pas passer les cercle de sel, mais tu tentes.

Tu es pourtant une fille sage. Vraiment. Tu fais de ton mieux pour écouter tes parents sur le fait de garder les cheveux longs pour qu’on voie moins facilement tes branchies, même si tu les voulais courts. Seulement là, la tentation de l’eau a été trop forte.

Tu payes.

Tu ne sais juste pas à quel point tu payes aujourd’hui.

On te sauvera de ta maladie et tu gardes en tête que la pollution est l’une des pires choses à vivre, surtout directement.

Tu n’as que cinq ans et tu as signé ta perte sans le savoir.
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyJeu 15 Aoû - 17:28

Mais Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1852292737 c'est tellement émouvant que je... ouiiin c'est validé et 100% accepté sweet ♥
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyVen 16 Aoû - 19:26


Test RP : Succube

Frappée par le vent dès qu'elle pousse la lourde porte, alors qu'une bourrasque s'infiltre dans le bâtiment, elle doit plisser les yeux pour se protéger de la lumière du soleil qui lentement se hisse dans le ciel. Elle regarde son poignet de façon machinale avant de se rendre compte qu'elle n'a pas de montre, puis essaie de deviner l'heure grâce à la position du soleil avant de se rendre compte qu'elle ne sait pas vraiment faire ça non plus. Au final, elle parvient à se repérer dans le temps lorsqu'elle voit le dinner en face d'elle et les quelques personnes qui en sortent. C'est déjà ouvert, donc...

Elle s'y traîne, les mains dans les poches de la vieille veste de son père et se présente au comptoir en fixant son téléphone portable pour regarder l'heure, se dire que c'est ce qu'elle aurait dû faire depuis le début.

▬ Je vais prendre une part de tarte et-
▬ Non.
▬ Hein ?


Son pouce s'écrase sur le bouton qui met son téléphone en veille et elle relève la tête instinctivement. Le propriétaire la toise, les bras croisés et les sourcils froncés. Elle s'apprête à se plaindre, à demander pourquoi, quand son regard tombe sur l'affiche punaisée au mur. Sa tête. Sa putain de tête avec un putain de sourcil haussé et ce putain de sourire en coin. Rien qu'à se voir comme ça, elle éclate de rire, malgré le regard furieux sur elle, malgré les lettres capitales qui interdisent qu'on lui serve quoi que ce soit. Elle ne se calme que lorsqu'il abat son poing sur le comptoir.

▬ Dégage de mon établissement. On accepte pas les gens qui manquent de respect, ici.

Son fou rire se mue en moue. Elle n'aurait pas vraiment appelé ça un manque de respect, quand même... Il abusait un peu, le vieux. Elle n'avait rien fait de mal, ici. Bon, d'accord, elle avait peut-être une ou deux fois quitté les lieux en emportant la salière. Et puis c'est vrai qu'à chaque fois qu'elle venait elle fredonnait le même "Je vais prendre un café et la serveuse, sur le comptoir s'il vous plaît." mais ce n'était pas une raison suffisante, si ? Pas pour la... bannir ou quelque chose comme ça. Pourtant face à elle, le propriétaire ne décolérait pas.

▬ Même pas une part de tarte à la cerise à emporter ?
▬ T'as du mal à comprendre le mot "Dégage" ou tu le fais exprès ?


Agacée. Si agacée qu'elle serre les dents, si vite qu'elle ne fait pas attention et se mord la langue, les dents si pointues que ses papilles détectent le goût du sang. Lentement, ses doigts rampent sur la table et elle ajuste sa posture de façon à se tenir droite et ferme sur ses pieds face à son interlocuteur.  Ses yeux de feu accrochent les prunelles et de sa gorge s'échappe un murmure. Que diable autre pouvait-elle bien faire ? De toute façon, c'est ce que tout le monde s'attendait à ce qu'elle fasse. Tous ceux qui la connaissait savait bien qu'elle ne plaisantait pas avec la nourriture, le matin.

▬ Tu vas m'apporter une part de tarte. Après tout, tu as envie de vendre tes produits pas vrai ? Pense à l'économie. Pense à la joie de laisser les gens goûter la délicieuse tarte que tu as préparé ce matin. Je parie qu'elle est encore chaude. Donne m'en.

La voix de son père résonne dans sa tête. Cattleya, tu ne devrais pas utiliser ton pouvoir comme ça pour forcer les gens à faire ce qu'ils ne veulent pas faire. Mais quel mal pourrait apporter le fait d'acheter une part de tarte ? Et puis après tout, ça fonctionne. Il lui apporte la part sans un mot. Elle ne prend pas la peine de payer et s'extirpe rapidement avant que son pouvoir de persuasion ne cesse de faire effet et que le propriétaire ne la somme de rendre cette part de tarte immédiatement. Une main tient le petit sachet, l'autre pousse la porte et elle se retrouve à nouveau au milieu de la rue.

Petit à petit la ville s'éveille et elle, elle a l'air prête à s'écrouler. En se retournant vers le dinner pour s'observer dans la porte vitrée et essayer de constater les dégâts de la nuit sur sa mine et sur son maquillage, elle se rend compte que le glamour commence à se dissiper. Les deux petites cornes sur son front semblent prêtes à refaire leur apparition. Et merde. Abattant la capuche sur sa tête, elle s'engouffre dans quelques ruelles plus discrètes pour rapidement rejoindre l'appartement qu'elle partage toujours avec son père, dans les murs qui l'avaient vu grandir, ceux qui étaient autrefois à mamie.

Lorsqu'elle pousse la porte, son père est debout dans la cuisine, occupé à regarder la cafetière chauffer. Il n'a même pas besoin de se retourner pour savoir qu'elle est là et elle n'a pas besoin de parler pour savoir qu'il l'écoute. S'il y a bien une chose qui compte dans sa vie depuis un petit moment, c'est bien son père. Oh ça c'est sûr, l'homme a bien payé sa petite aventure de jeunesse avec une succube. Une grande dette d'un mètre soixante-dix-huit, parée de cornes et de magie et de tout ce qui va avec le côté démoniaque enveloppé dans un package bien sympa que bien sûr, par respect pour Satan, il n'a pas pu refuser.

Elle dépose la part de tarte sur la table et s'assieds sur une chaise, pour commencer à compter l'argent qui remplissait ses poches mais aussi s'allumer une cigarette. Son père se tourne vers elle en fronçant les sourcils, armé de deux tasses. Un raclement de gorge de sa part pousse la jeune femme à lever la tête vers lui, tenant une partie de l'argent dans sa main droite et laissant le reste en vrac sur la table. Ses yeux rencontrent ceux de Reid A. Taylor, au fond desquels brille une petite lueur d'inquiétude.

▬ Cet argent c'est...
▬ Des pourboires. Non je n'ai pas encore piqué dans la caisse.
▬ Tu sais que ce n'est pas ce que je veux dire.
▬ Bien sûr.
▬ ... Tu ne devais pas arrêter de fumer... ?


Et elle sourit. Elle sourit de ce large sourire narquois qu'on la voit souvent afficher, elle sourit jusqu'à ce que ses dents pointues paraissent entre ses lèvres, elle sourit et elle pose l'argent pour étendre sa paume à plat sur la table. L'autre main attrape le bâton brûlant entre ses lèvres et elle vient l'éteindre en pressant le bout incandescent contre la chair de sa propre main. Elle fait ça et elle maintient son regard figé dans celui de son père, qui grimace suite à ses actions. Mais la chair ne brûle pas. Tout ce qu'elle obtient de cette expérience c'est une sensation de chaleur et une cigarette éteinte. Bien sûr qu'elle ne brûle pas.

▬ Content ?
▬ ... Bois ton café, Cattleya.
Cordelia Spellman
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyVen 16 Aoû - 19:58

Brrrrrrrr Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 3840649453
Catt a écrit:
Oh ça c'est sûr, l'homme a bien payé sa petite aventure de jeunesse avec une succube. Une grande dette d'un mètre soixante-dix-huit, parée de cornes et de magie et de tout ce qui va avec le côté démoniaque enveloppé dans un package bien sympa que bien sûr, par respect pour Satan, il n'a pas pu refuser.
Ce passage est juste magique genre, vraiment mama Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 2263464816 et tout le test en soit ! C'est accepté ofc baby Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 3865951009
Alecto Wolace
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyDim 18 Aoû - 14:19



Test RP
Succube
Alecto


Si seulement je pouvais juste les garder, rien qu'une journée.

Sortant de la douche, c'est ce que tu avais pensé en croisant ton reflet dans le miroir. De la buée un peu partout, les yeux luisants, le bout de tes cornes rouge, quelque mèches violettes te tombaient sur le visage, une traversant le bout de ton nez. Le tout dans une pénombre qui ne faisait que souligner le tout. Pouvant voir dans l'obscurité, tu aimais te balader dans le noir, chez toi.
Tu ne pouvais t'empêcher de penser que c'était du gâchis, de cacher telle beauté au monde. Fille du plus redouté de tous, et de la plus enivrante de toute. Pourquoi fallait-il qu'une si belle création doive s'abaisser à simple mortelle, simple hooman, après tout. Des cornes telle la plus belle des démones, des canines plus que séduisantes, des griffes à en faire pâlir tous les Wendigos existant, et ces yeux. Quels yeux.
Oui, la modestie n'est pas ton fort, mais tu t'en contrefiche. Tu ne vas pas non plus faire semblant de te sentir leurs égal, tu as des limites.

J'ai l'impression que ça fait mille vies que je cache mes plus beaux atouts. C'en est pathétique. Je me demande ce qu'ils pensent en me regardant, ceux que les hooman appellent Lilith et Lucifer.

Un soupir s'échappe de tes lèvres tandis que tu sors de la pièce, parée à cette journée de travail qui t'attends. Gérante d'une petite boutique de bougies locale, tu avais du pain sur la planche. Tu n'aimes pas plus travailler que ça, mais c'est un domaine dans lequel tu t'épanouis. Dans la mesure du possible bien entendu, vu ton caractère, personne ne peut vraiment dire si quoi que ce soit ne te procure vraiment du bien-être, de l'épanouissement, ou même de la sérénité.
Enfin, l'heure est au départ.

[...]

Une heure déjà que tu étais à la boutique. Tu aimes bien l'ouvrir tôt, des fois, et t'en occuper toi-même. D'où ton choix de n'avoir que peu d'employés également, le but n'est pas de devenir la meilleure boutique de bougie de la ville, si dit comme ça cela fait sens bien sûr. Le but était juste de faire tourner la boutique comme tu l'entendais, et assez pour pouvoir payer tout le monde, ainsi qu'économiser. Tu n'es pas du genre à vivre juste " convenablement ", " simplement ", " pour convenir à tes besoins ". Tu es gourmande, impulsive, tu aimes vivre comme tu l'entends. Et ça se ressent dans tes achats, ta maison est truffée d'objets obsolètes, qui ne servent pas. Mais tu les aimes bien, alors ils sont là et ils y resteront.

Un petit tintement de cloche te fit sursauter. Pourquoi je peux prendre un bain de feu mais je suis pas fichue d'entendre mieux que ces foutus paquet de viandes ambulants.
En effet, dans ta boutique il y a une cheminée, chose dont tu n'es pas peu fière puisque c'était ton idée, et lorsque la cloche t'averti de l'arrivée de quelqu'un dans la boutique, tu jouais avec les flammes de tes doigts, de ta mains. Comme t'amusant à regarder l'impuissance d'un petit bout d'enfer face à ta grandeur.
Mais l'intrus ne réagit pas, il ne devait pas avoir fait attention en passant la porte. Une chance. Tu ne voulais pas que le conseil te court après avec leurs saletés de sorbier. Une succube de cette âge, une succube si rarissime, ça ne se gâche pas comme ça, voyons.
Un sourire se dessina sur ton visage. Un sourire satisfait, un sourire qui en disait long.
Ce n'était une simple visite, un simple acheteur, c'était ton employé. Tes pensées ne firent qu'un tour. Il était encore tôt, il avait l'air en forme, ça ferait l'affaire. Jouer avec le feu est presque aussi jouissif que de jouer avec eux. C'est trop tentant. Trop facile.

❝ Bonjour patr- Euh, on ferme déjà ? ❞

Décontenancé que tu sois aller tourner le panneau " ouvert " à " fermé " en un rien de temps après son arrivé, tu échappa un petit rire. Il était si innocent.

❝ Oui, après tout tu as très envie d'aller dans l'arrière boutique avec moi, pas vrai ?. ❞

Il ne tarda pas à comprendre, et eu même du mal à cacher son engouement. Il te draguait depuis un moment en même temps, tu n'avais pas besoin de plus de persuasion que cela.

S'il savait que j'ai des cornes, ahlala.




HRP: Voilà, j'aimerais beaucoup beaucoup jouer une petite Alecto succube, j'espère que tout va ;;

   



Dernière édition par Alecto Wolace le Lun 19 Aoû - 13:52, édité 1 fois
Nefeli Leventis
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyLun 19 Aoû - 10:46

test rp: vila.

Assise sur le rebord de la baignoire, elle l’observe de ses grands yeux s’effondrer contre la porte. Elle ne sait jamais trop comment agir dans ce genre de situation Nefeli. Elle a bien du mal à lire certaines émotions dans les pupilles hagardes de ses interlocuteurs, à appréhender leurs signaux corporels, interpréter les silences et donner sens à leurs non-dits. Sa palette émotionnel est incomplète et elle le sait, sans savoir si il s’agit d’un handicap qui lui est propre ou si la saine éducation dont elle a cruellement manqué a fini par lui faire défaut. Alors elle se contente d’improviser, colore le monde des seules teintes qu’elle connaît, souvient inapproprié, toujours trop prononcé.
Elle s’agenouille, s’excuse intérieurement d’avoir souillé, de ses courbes informes, les prunelles de son amant et se fait glisser jusqu’à lui. Elle vient porter ses mains contre ses joues, encercle les traits anguleux de son visage de ses paumes encore endoloris par la métamorphose. — Ce n’est pas grave.

Les mots se perdent dans un souffle. Non, ce n’est pas grave. Rien n’est jamais grave avec Nefeli de toute manière, si ce n’est lorsqu’il s’agit des affections qui agitent son myocarde. Du reste, elle est capable de tout supporter, de tout endurer. Comme si elle était née pour ça, comme si on avait enveloppé sa chair d’une protection immuable, plus dur que l'or, plus résistante que le titane, laissant sournoisement son coeur à nue. Elle pourrait résister aux coups Nefeli, voir à la mort elle-même, mais les offenses portées à son coeur causeront sa perte. C’est certain.

— Je ne voulais juste pas que tu me vois dans cet état. Ses lippes s’étirent en coeur bien qu’elle n’ait aucune raison de sourire. Mais la confusion et l’étrangeté de la situation l’amuse plus que de raison. Comment peut-il oser réagir de la sorte ? Après lui avoir aussi menti sur sa véritable nature. Elle pourrait lui en vouloir, le blâmer des maux qu’il lui cause, de ce qu’il a éveillé en elle. Mais elle en est incapable, sans savoir pourquoi. Sans savoir si il s’agit d’une once d’empathie face au désarroi qu’elle lit dans son regard ou si c’est la peur de le perdre qui s'immisce, sournoisement, entre ses veines. Elle en est consciente Nefeli, connaît la part de responsabilité qui l'incombe dans l’attirance qu’elle exerce sur lui. Mais elle préfère agir comme une gamine dénuée de culpabilité et incapable de prendre l’ampleur de la situation. Comme la gamine qu’elle est. — Très bien, si tu veux rester froid avec moi..., elle laisse ses mains glisser le long de son cou, effleurer la naissance de son torse et se lève pour arrêter l’eau, prête à faire déborder la baignoire. — En tout cas sache que tu n’es pas sans reste. En plus d’être un sacré menteur, tu as ta place parmi "nous", les monstres, j’te rassure. Les mots découlent froidement d’entre ses lèvres et tombent tel un couperet. Elle pourrait les enrober d’une inhabituelle suavité ou quelconque bienséance, mais elle en est bien incapable. Trop effrayée à l’idée qu’il réalise qu’elle peut-être tout aussi hideuse de l’intérieur, comme de l’extérieur.

— De nous deux tu restes malgré tout la plus monstrueuse Nefeli. Les injures découlent d’entre les lèvres de l’amant et perlent contre sa peau laiteuse, jusqu’à se perdre dans l’eau du bain sans parvenir à l’atteindre, ou peut-être plus. Peut-être le temps avait-il fait son oeuvre et aujourd’hui, elle avait gagnée la maturité nécessaire à ne pas rebondir sur ce genre de désobligeance ? Ou peut-être pas. Après tout, quand il s’agissait de lui, un rien était capable de la faire sortir de ses gonds et d’éveiller en elle ce désir d’insolence qu’il était, lui seul, capable d’animer avec tant d’ardeur. Il fallait donc certainement croire qu’elle s’était simplement accoutumée à la folie ambiante qui régnait sur Revelstoke. Tout simplement.

Alors, d’une oreille attentive, elle écoute son sermon, hausse les sourcils par moment, fait valoir son désaccord d’une moue légère ou lève les yeux au ciel de façon presque dramatique quand la contestation est trop ancrée. Mais elle n’a pas le temps de répliquer, pas pour l’heure. Pas quand ses doigts agiles s’agitent le long de ses cuisses. Pas quand il se joue d’elle. Jamais. Elle a beau avoir les courbes souveraines Nefeli, son coeur est irrépressible, à la merci des Hommes. Et des autres aussi. Elle ne le contrôle pas, est née sans mode d’emploi, n’a jamais su le soumettre à sa raison quand bien même l'eût-elle souhaitée du plus profond de son être.
Le prix a payé pour être née vila. Peut-être.

Un prix trop conséquent pour n’être que fille du petit peuple. Certes à la découverte de sa nature de vily les avantages furent nombreux et, bien que les maîtriser n'eût jamais été choses aisées, Nefeli la première restait forcé d’admettre qu’elle serait bien incapable de survivre sans certaines capacités propre à ses congénères. L’attraction possédé par ces derniers en tête. Sensation insaisissable, sentiment incompréhensible et presque imperceptible qui s’insinue sournoisement dans chaque pore de l’être sur lequel elle a jeté son dévolu. Ce n’est pas violent, ni redoutable. C’est davantage semblable à un soubresaut, une ritournelle incessante qui reste en tête jusqu’à ce que, de son propre fait, on finisse par l’admettre et la reconnaître.
Et là était sans nulle doute son domaine de prédilection. Si appréhender le langage de la nature lui était innée et générer au creux de ses paumes de faibles brasiers lui était plus évident en raison de longues années d'entraînements, elle restait une piètre vila et une calamité ambulante lorsqu’il s’agissait de maîtriser les courants l’air.


Dernière édition par Nefeli Leventis le Mar 20 Aoû - 11:12, édité 3 fois
Cordelia Spellman
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyLun 19 Aoû - 12:02

Hello les gens, sorry du retard Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1852292737 je suis toute à vous now Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1028700380
Alors je vais faire une correction groupé pour @Alecto Wolace et @Nefeli Leventis, car à mon sens il manque la même chose dans vos deux tests. Vos deux plumes sont très agréables à lire, mais ce que je trouves dommage, c'est que vous n'abordez qu'un seul aspect des dons des créatures que vous avez choisi respectivement.

@Alecto > Tu as abordé l'aspect physique qu'il faut cacher par un glamour, ce qui est intéressant, ainsi que le fait qu'Alecto apprécie sa véritable forme. J'aime aussi le fait que tu joues sur sa longévité, puisque tu sembles faire référence à ses deux parents qui seraient donc Lilith et Lucifer (donc une très vieille succube quand même). Tu joues sur le talent de persuasion des succubes, mais pas assez à mon goût, tu peux aussi parler de ses autres capacités, ainsi que de son ressentie vis à vis de sa situation et ce que j'aimerais vraiment, c'est la mise en avant des points faibles de sa condition (qu'elle n'est pas obligé de voir comme des points faibles). En soit, il ne manque pas grand chose (no panic) parce que ton test est déjà correct, mais je suis pointilleuse et chiante désolée Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 3061050997

@Nefeli > Alors j'aime beaucoup le fait que tu abordes son plus grand point faible, à savoir son visage vraiment effrayant de quand elle se met en colère, ainsi que le petit soucis tendancieux avec l'amour que rencontre les vily. Le soucis donc avec ton test, c'est que pour moi, tu abordes surtout les points faibles (c'est pas un mal), mais j'aimerais la voir utiliser ses capacités, même s'il y a un petit balbutiement au niveau de l'attirance qu'elle exerce. Je pense que tu ne devrais pas avoir trop de mal à insérer quelques détails en plus dans ton test, surtout que tu as bien exprimé son ressentie vis à vis de sa condition.

Vos deux tests sont donc en attentes, vous pouvez soit éditer vos postes précédents, soient re-poster en dessous de moi et vous pouvez surtout me poker par MP ou sur Discord pour me dire que c'est bon, vous avez modifié. Courage à vous deux ♥


Édit du démon : @Alecto Wolace c'est parfait comme ça, je préfère et vraiment il me tarde de lire ta fiche ♥ Ton don est accepté !
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyLun 19 Aoû - 18:59


BAD DOG.
2008 Liam & Arya - 14 ans

Tangible... cette énergie, cette aura animale , ce petit quelque chose qui dévore, qui crépite sous ta peau en permanence. Mi-homme mi-animal. Alléchant, attirant... terrifiant. Ton sang, il picote, bouillonne, déchire. Non pas seulement quand vient la lune. Non. Toi, c'est...

Tout le temps.

Tu as les crocs qui te démangent, la mâchoire qui tire, la langue qui claque. Ça te saoule, t'irrite.
Parcequ’elle est là, elle persiste a gratter... cette terrible envie de lui faire fermer sa gueule.

Arya.

Elle est là, ta jumelle, ton autre toi. L'un à coté de l'autre, vous marchez le pas lourd dans une forêt calfeutrée de noir. Même une chouette aurait renoncé à y battre des ailes. Pourtant vous êtes bien là, perdus dans les ombres, perdus après vous êtres pris le chou.

Œil de loup pour te guider, tu esquives branches, roches écorchepattes et autres obstacles avec une aisance déconcertante. De la pénombre, il en existe pourtant de toutes sortes et ça n'a en principe rien de terrifiant; hors celle qui s'entasse sur vos épaules a la particularité d'être pique cœur et hérisse poil. Tu maudis ce genre de moment à l'atmosphère rechignée. Parceque ça va faire quoi... quelques mois seulement que vous ne vous comprenez plus, que l'écart se creuse et ça se sent.

Tss.

Ce parfum de rancune et de mépris... il te broie la conscience. Et elle a beau être ta sœur, elle a beau être louve, comme toi.
Quelque chose coince.

Peut-être que ça vient de toi.
Peut-être que ça vient d'elle.


Dans tout les cas, l'animosité qui dégouline de votre "balade nocturne" est étouffante. Loin sont les années d'une routine plus douce, plus simple où d'un unique regard tu devinais ses moindres pensées. Aujourd'hui en grognements d'adolescents vous vous attisez sans cesse, piétinant constatant votre fierté naissante. Crispé, tu es rongé par ton instinct de dominance qui grandit, le tout entremêlé de remord de l'avoir mordu...

Tu as l'impression de danser sur des échardes et ça te fout en vrac.

Tandis que le silence des bois te rend doucement justice, Arya recommence à piailler, couiner, et pousser des grognements plaintifs. Elle te bouscule. Tu prends sur toi. Elle aboie crûment et tu sens tes babines se redresser. Sur ton cou une collerette de poils se dressent et tu souffles de la truffe en avertissements sourd. Elle ne comprend toujours pas. Tu craches un dernier jappement sec, lui ordonnant de la fermer et elle te gnaque la patte droite en guise de réponse.

...

Le chiot laisse place au loup et tu lui sautes à la gorge. Plus gros, griffes dans son cuir, tu l'écrases au sol. Tes yeux, bien sûr, aussi jaunes que brûlants, luisent d'une terrible sauvagerie. Mais il y a déjà autre chose, un petit bout d'enfant qui rend l'iris triste, presque larmoyant. A bien y regarder, on peut surement y décerner une lueur de honte, de souffrance et de regrets. Une douleur tout à fait humaine, qui te forces à reculer, babines tremblantes.

C'est d'un pivot emprunt de légèreté que te voilà partis aux triples galops, loin d'Arya, loin de tout.

Avec la vivacité d'un loup et la force de dix hommes, tu cours sans t’arrêter. Autour de toi les arbres défilent tandis que tu éventres la nuit. Tu files là-dedans tel une bourrasque, les ténèbres n'ayant visiblement aucun secret pour toi. Tu bondis au dessus des rochers chevelus et glisses en dessous des troncs pourris, sans ralentir. Te sentant le plus lamentable du monde, une larme se dérobe et va se perdre dans ta fourrure.

Fuck.


by solvia
Cordelia Spellman
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyLun 19 Aoû - 22:07

Ouuuaaah ta plume est grave belle Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1852292737 j'aime beaucoup ce test il est très profond et très beau ♥ Bon et pas que ça hein, il est complet et donc ton don est accepté !
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMar 20 Aoû - 11:29

double poste du démon Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 96170663 @Nefeli Leventis, ton test rp est validé Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1028700380
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyJeu 22 Aoû - 5:27

Hello  Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1522283719 je me suis lancé!
J'espère que vous apprécierez mon kk j'y ai mis mon âme et la moitié de mon cerveau
Si le code rend le truc vraiment ennuyant à lire je peux changer  Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 96170663

EDIT: Suite à un échange avec Cordelia, les événements mentionnés au début de ce RP test ne sont pas à prendre en compte. 👉👈


TEST RP
calem t. maddox dans le rôle du loup-garou

Aussi loin qu’il s’en souvienne, Calem a connu un père craintif à son égard. Il le surprenait parfois à le regarder d’un air inquiet et dégoûté, comme si un chat errant et galeux était rentré dans la maison. Parfois il pouvait entrevoir un calendrier lunaire dans son bureau - qui lui était bien entendu interdit d’accès - dont les dates de pleines lunes étaient surlignées en jaune.
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Calem n’avait jamais vu cette phase lunaire de ses propres yeux. Mais cela ne le choquait pas de son petit âge, trop jeune encore pour comprendre la réalité. Toutes ces nuits, où la voyageuse blanche resplendissait parmi les étoiles, l’enfant dormait déjà. Plongé dans un sommeil profond il manquait un spectacle pour le moins grandiose.

Mais tout lui revenait à présent. Ce sang sur ses mains et sur la neige lui paraissait comme familier. La vérité lui éclata en pleine face, et elle avait un goût de viande.

- - - -

25 décembre 2015, quelque part dans la campagne piémontaise.

Le vent se levait doucement, emportant avec lui le froid et une poignée de flocons. Malgré l’heure tardive, la pellicule de neige au sol permettait de voir aussi bien qu’en pleine journée.
Seuls le souffle de l’hiver et les pas de Calem étaient audibles, accompagnés parfois du bruit métallique du médaillon de sa chienne - une doberman qu’il l’avait nommée Enyo, d’après la déesse grecque de la guerre et des massacres.
C’était une animal fidèle et territoriale qui s’entendait très bien avec lui. Très défensive à l’égard de son propriétaire, elle lui avait sauvé plus d’une fois la vie, notamment en le protégeant de son père.

Le train monotone de cette promenade nocturne s’était arrêté lorsque Calem lâcha la laisse, qui traînait derrière le canidé en traçant une longue ligne dans la neige.
L’animal continuait d’avancer tandis que le jeune homme restait planté, le regarde se lançant à l’horizon. Son corps devenait si douloureux qu’il en croyait mourir. Tombant à genoux, il n’avait même pas la force de parler, seulement de pousser des grognements de gêne. Il réussit quand même à retirer son long manteau, car il se sentait comme bouillir au-dessous.
Alertée par ce qu’elle entendait, Enyo se retourna et couru pour lui porter secours, avant d’être repoussée aussi sec.

Un petit “Ne me touche pas…” avait eu l’occasion de se glisser faiblement hors de ses lèvres crispées de douleur. Levant ses yeux injectés de sang vers l’animal, Maddox se mit à remarquer que sa vision perdait peu à peu certaines couleurs. Seul le bleu nuit du ciel qui entourait la pleine lune le frappait.
Serrant les dents, qui s’aiguisèrent le long de sa mâchoire, et le corps pris dans un étau, il se releva avec peine. Tout son être lui semblait peser des tonnes, mais il était si finement sculpté que l’on aurait dit que Mère Nature elle-même lui avait donné vie.

Une fois redressé sur ses quatres membres, il n’était plus. Calem était comme mort pour renaître sous cette forme lupine, noire comme les ténèbres au pelage parsemé de teintes fauve.
Néanmoins, l’apparition soudaine d’une créature pareille et l’absence de son maître inquiéta la chienne. La peau autour de sa gueule s’était ridée d’un coup tout en se retirant pour qu’elle puisse montrer ses crocs pour intimider son adversaire - elle était tout de même assez grande pour que ses oreilles dressée dépasse au-dessus de la tête du loup. Le dernier souvenir qu’il garda de ce moment, c’était le grognement qu’Enyo produisit en lui sautant dessus.

A son réveil, la bête avait disparu, laissant un corps meurtri de bleus et de griffures sur la neige. Peu à peu alors qu’il revenait à lui, les éraflures devinrent minime, avant de se volatiliser en laissant sa peau immaculée.
À ses côtés était étendu une dépouille canine, le cou brisé. Le sang qui en coulait se cristallisait sur le sol verglacé.
Une fois qu’il reprit connaissance, Calem creusa la poudreuse pour y laisser son amie y reposer, l’enterrant à peine sous la glace et les flocons. Pleurant sa perte, il enfila vite son manteau avant de mourir de froid, et se hâta de rentrer nettoyer ses blessures.
Alors que le soleil se levait, il disparu à l’horizon sans se retourner.

- - - -

L’animal qui sommeillait en lui n’avait pas fuit, lui. Il était toujours présent et réclamait des os à ronger, de la viande pour se rassasier. Humaine, parfois elle était. Ce fut un vrai choc pour lui, et ça l’est toujours, que de se voir goûter à la chair d’autrui. La viande lui était presque inconnue auparavant.
Pour un être humain, découvrir sa nature de loup-garou ou le devenir n’est pas facile. Certains préfèrent le suicide afin d’échapper à l’appel de la nature. Mais pas Maddox, qui lui essayait tant bien que mal de vivre avec et d’apaiser le monstre qu’il était.
Il se laissa pencher vers ses instincts prédateurs, se remettant parfois à manger lui-même des produits issus de l’élevage. La drogue l’aidait beaucoup également, car elle le soulageait lui, lui permettant de se détendre sans se soucier de sa nature, le libérant de ses peurs durant quelques instants alors qu’il se reposait.

Son quotidien était désormais de faire comme si tout allait bien, tout en évitant de sombrer. Plein de remords, il guette son calendrier lunaire avec inquiétude, espérant qu’un beau jour il sera libéré… ou qu’il s’y accommode.


Dernière édition par Calem T. Maddox le Ven 23 Aoû - 7:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyJeu 22 Aoû - 15:11

TEST RP : morts.

C’est comme se réveiller d’un sommeil.
Bien que ce sommeil-là aurait dû être plus long. Beaucoup plus long.

En fait, au début, Juniper pensait qu’elle dormait, tout simplement. C’est lorsqu’elle a vu les lumières éclatantes et les casiers frigorifiés – où elle était allongée, tel un cadavre – de la morgue que des questions ont germé dans son esprit.
Peut-être qu’on lui faisait juste une blague. Mais les cicatrices qui ornent sa poitrine, les mêmes qu’elle a l’habitude de découper dans les corps sans vie, et ses membres ne mentent pas. L’étiquette toujours attachée à son gros orteil non plus. Et encore moins la pâleur maladive, presque translucide, de sa peau.

Peut-être qu’on lui faisait juste une très mauvaise blague.
Après tout, son collègue s’amuse souvent à lui faire des petites frayeurs, alors… c’est sans doute juste du maquillage très bien réalisé, comme ceux utilisés sur les tournages de grands films. Il doit y avoir une caméra pas loin, elle se fait piéger, sans doute.
Mais ses doigts fins, aux ongles violets par le froid, qui passent sur les cicatrices aux grosses agrafes semblent crier le contraire.

Crier l’impossible.
Crier ce qu’elle ne veut pas croire.

***


La réalisation est assez dure.
Juniper a perdu la notion du temps, dans cette morgue qu’elle ne connaît que trop bien, à tenter de se réveiller d’un rêve qui n’est pas. Elle trouve un peu d’espoir en ne sentant aucune douleur lorsqu’elle se pince ou lorsqu’elle tire sur ses agrafes – mais elle reste coincée ici, avec la lourde vérité qu’elle n’ose prononcer.

Elle.
Elle est…

En train de rêver. Oui, c’est ça. Elle rêve.
Elle délire complètement, oui.

***


Perdue dans ses désillusions, Juniper n’avait pas remarqué le tas d’habits et la petite lettre sur la table d’examen. Ses habits, déchirés, tâchés de sang sec et brun. La lettre si propre qui semblait s’en détacher avec une certaine irréalité.
Il n’y avait que quelques mots. Même pas de signature. Juste une brève explication sur sa situation. Juste un « je t’ai ramené à la vie ». Juste un « je voulais tester mes capacités ». Juste un pas de chance Juniper, c’est sur toi que c’est tombé !.
En tout anonymat. Sans d'autres explications. Sans rien sur la façon dont elle est morte. Morte.

Et ça frappe Juniper.
Ça y est. Ce n’est pas un rêve.

Elle est morte.
Morte. Morte, morte, morte.
Mais pourtant toujours vivante. Juste pour la satisfaction d’un sorcier lambda.

Juniper se rend compte, avec une grande amertume, qu’elle n’a même plus de larmes pour pleurer.

***


Le choc n’était pas le plus dur.
Au final, ça s’est même plutôt bien passé, une fois la réalisation passée et le retour à la maison. Juniper est certes, une morte ramenée à la vie, mais le monde ne s’est pas arrêté de tourner pour autant. En fait, à part pour les cicatrices et la peau glacée, il n’y avait pas de grandes différences avec avant. Avec un peu de magie pour retrouver une apparence de vivante, Juniper était même prête à retourner travailler et mener sa vie de tous les jours !

Non, le choc n’était pas le plus dur.
Le plus dur était de se rendre compte qu’elle pourrissait de l’intérieur. Comme une vulgaire pomme qu’on aurait oublié dans le fond du frigo. Comme un bout de viande impropre à la consommation qu’on aurait vulgairement jeté sur le trottoir. Comme un cadavre.
Le plus dur était de se poignarder avec un scalpel et se retirer soi-même ces organes glacés et puant, les remplacer avec d’autres qui ne lui appartiennent pas. Tâchant ses nouveaux habits et ses mains de sang noir, épais, dégueulasse. Disséquer des cadavres n’a jamais rebuté Juniper – c’est son métier, après tout –, mais se disséquer soi-même est une autre histoire.

Et puis, l’habitude reprend le dessus.
C’est toujours difficile, mais Juniper a moins de mal à s’arracher un poumon pour le remplacer par un accidenté de la route fraîchement arrivé sur sa table. Peut-être est-ce cela le pire : elle a l’habitude. Et ça la tue un peu plus chaque fois.

***


Plus les jours avancent, moins Juniper se sent humaine.
S’arracher des membres et des organes est probablement la principale raison. Le manque de sommeil ou de douleur en est une autre. Mais manger de la viande crue, telle un rapace qui n’attend qu’une charogne s’offre à lui, est tout aussi dur.
(Elle qui a toujours voulu s’essayer au véganisme… voilà que ça tombe à l’eau !)

***


Parfois, elle maudit le sorcier qui l’a ramené à la vie.
Parfois, elle le remercie, tout de même heureuse de pouvoir continuer sa vie.

Malgré tout, Juniper reste souriante. C’était dur, vraiment dur, au début. Mais au fil des mois, et bientôt des années, tellement habituée à sa condition que c’est presque comme un hobby, Juniper arrive à passer outre et retrouver sa joie de vivre.
Des grands sourires et des paroles sans fin.
Des rires qui n’en finissent plus et chantonner en travaillant.

Pour cacher les atrocités auxquelles elle doit faire face bien trop souvent.



Petites notes:
Cordelia Spellman
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyJeu 22 Aoû - 16:39

@Calem T. Maddox > J'adore ton test ♥ il est détaillé et c'est très intéressant ! Ton don est accepté Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 4107912278 Néanmoins, j'aimerais faire une parenthèse : les natifs sont forcément le fruit d'un parent loup (je devine que c'est sa mère), qui normalement leur fait l'éducation de leur don. J'espère donc avoir une explication dans l'histoire, car les natifs sont censé être plus résistant aux effets de la lune et aussi mieux contrôler leur transformation, dans le sens où elle devient moins douloureuse puisqu'ils se transforment depuis toujours.

@Juniper F. Kingsbury > mon bb Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 499548783 ce test est absolument parfait Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1028700380 je-ouiiin vraiment, je trouve que c'est perf, 'fin j'adore ton interprétation et ofc, c'est accepté !
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyLun 26 Aoû - 23:52

Hello !
Alors si j'ai bien suivi les consignes, petit test avant tout !

Test : Banshee

__________________________________

Chut, chut, chuuuut. Tu n’as pas le droit de crier Aristide, non. Tu es un petit garçon très sage et très silencieux, n’est-ce-pas ? Alors oui, tu es là, dans le jardin de demeure familiale, ton voisin est entrain de te taper dessus parce qu’il veut le jouet qui est entre tes mains mais non, le silence est d’or ici, tu as le droit de pleurer, mais interdiction de hausser le ton. Alors, le râteau avec lequel tu joues, à l’instant, tu finis par le lâcher, ce qui fait tomber ton camarade de jeu en arrière, les fesses en plein dans le sable. Et tu pourrais dire que tu rigoles, oui, tu rigoles, pas très fort, mais tu es moqueur et c’est ce qui fait hurler de rage l’enfant avec qui tu joues. Alors il te jette du sable dans les yeux, ce qui te fait pleurer, et qu’enfin, tu finisses par pleurer et crier. Sauf que lui, il a le droit de crier. Toi non. Tes parents savent ce que tu es, ils le savent parce que ta grande-tante leur à dit. Alors depuis, interdiction de crier, parce qu'ils sont terrorisés à l'idée que tu ne sois pas normal. Alors soit normal, soit sage. De part ce fait, ton père arrive très vite vers toi et vient à plaquer sa main sur ta bouche. Chut Aristide, chut…

__________________________


Tu as grandi. Toujours dans le silence. Pourtant, à l’intérieur de ton être, le silence n’existe pas. Peu importe où tu vas, peu importe où tu es, en ville, à l’école, chez toi, tu les entends. C’est très, voire trop prononcé depuis que tu es entré dans l’adolescence. Tes parents n’y comprennent rien, parce qu'ils n'entendent pas eux, tout ce qu'ils te demandent, c'est que tu n’as pas le droit d’user de tes vocalises. Cependant, ta grande-tante, elle, sait ce que tu vis. Elle ne vient pas souvent à Revelstoke, elle dit qu’elle n’y est pas à l’aise, mais lorsqu’elle vous rend visite, il y a ce lien entre vous, indéchiffrable - elle est comme toi, tu le sais, tu le sais depuis tout petit. Alors, quand elle est là, il y a des éclats de rire dans la maison, des disputes avec tes parents par la suite, mais il y a de la vie...là ou la mort est pourtant plus présente que jamais.

__________________________

La mort. Douce et silencieuse. Comme toi. Tu as dix-sept ans lorsque tu comprends enfin ce que tu es. Dix-sept ans lorsqu’enfin, les voix cessent. Ou tout du moins, se mettent à parler tout bas. Ton père est décédé. Cancer. Il avait toujours refusé de s’approcher des médecins et vivait dans le déni. Pourtant, toi, tu as toujours su. Et ce cri que tu as poussé, alors que sa vie le quittait dans ce lit d’hôpital, alors que tu étais à des kilomètres dans le tiens...fut à la fois un mal et une délivrance. Comment tu as su ? Ta grande-tante a jugé bon à dater de ce jour qu’il était temps, temps que tu comprennes…

__________________________

La mort n’est pas une fatalité. Nous mourrons tous un jour. Et les morts parlent après tout. Ce qui te choque depuis que tu sais ce que tu es, ce n’est pas vraiment...que tu puisses avoir ce lien avec le fil du destin, non, c’est plus de comprendre qui sont « les autres ». Tu avais toujours eu jusqu'à présent des doutes sur certains camarades, préférant d’ailleurs les éviter, comme une sorte d'instinct de survie sur les gens à bannir de tes relations. Déjà que tu n’en avais pas beaucoup...mais depuis que l’on t’a ouvert les yeux sur le monde, sur le lieu ou tu vis...il t’est encore aujourd’hui difficile de croire que tu es capable de discerner les hommes...des autres. Sorciers, vampires, vily...et que tu fais parti de ce monde. Oui, refrène ton cri, refrène ton savoir. Ton contact avec les autres Banshee est très limité, pour ne pas dire quasi nul. Pourtant, il faudra bien un jour que tu te lâches, ne serait-ce que pour le bien de ta santé mentale. Mais...c’est surement pour ça aussi que tu ne quittes pas la ville. Il y a quelque chose, ici, une petite voix, qui te dit que ici c’est chez toi et nul part ailleurs...


Dernière édition par Aristide S. Thomsen le Mar 27 Aoû - 11:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMar 27 Aoû - 0:05

Heyoooo ♥ ton test est très intéressant et ta plume est douce à lire, mais il y a juste un truc qui me chiffonne c'est qu'une partie de son cri soit déjà présent, j'veux dire au point de briser des vitres ou des miroirs. J'veux qu'il puisse crier fort, mais pas autant avant de libérer sa véritable nature à 17 ans ; comme ça tu gardes le sentiment qu'il a toujours eu l'impression d'être contenu. Ton test don est donc en attente, mais en soit t'as rien de gros à corriger, courage Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 1028700380
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMar 27 Aoû - 0:11

test rp banshee ★ this is not a dream.


Les yeux rivés sur l’écran de la TV, où semble s’enchaîner des épisodes d’Albator, le corsaire de l’espace, tout en se mêlant au fond sonore musical de Whake Me Up Before You Go-Go du groupe Wham!. C’est un des souvenirs que j’ai des plus marquant, ma mère qui fredonnait tout en préparant à manger dans mon dos, alors que j’étais captivé par l’une des pires invention de l’humanité. Et puis j’ai ressenti un coup, semblable à un coup-de-poing en plein ventre et en même temps, comme si on me versait de l’eau glacé dans le dos. Je me suis tournée vers ma mère et pris d’une panique soudaine, que moi-même je ne comprenais pas, je lui demandais d’être prudente. Son regard surpris et son sourire amusé, je ne les oublierais jamais… ni le sang qui a giclé de sa main moins de trois minutes plus tard.

Je crois que je l’ai toujours su, sans vraiment le savoir non plus. C’était des impressions de déjà-vu, du quotidien le plus souvent anodin et cette troublante sensation qu’il allait se passer quelque chose, sans savoir quoi.
Mais vous savez ce qu’on dit à un enfant ?
C’est ton esprit qui te joue des tours.
Le pire, c’est que je m’en suis convaincu.
Malgré les cauchemars et la réalité de la situation.
Pourtant, à l’adolescence, c’était toujours là.
J’ai vu quelques pédopsychiatres, parce qu’on ne sait jamais, mais ça n’a jamais rien donné et ils tournaient tous en boucle sur le même disque : ça va finir par passer. Comme si mon esprit continuait perpétuellement à se foutre de ma gueule, comme si ce que parfois je pouvais entrevoir en levant les yeux vers des visages inconnus était le fruit de mon imagination trop étendu.
J’ai tout de même fini par me taire.
Qu’est-qu’on aurait dit de toute façon ? Que j’étais fou et je ne l’étais pas, mais rien que pour ma mère, elle ne méritait pas de s’inquiétait autant pour et bien… pas grand-chose non ? Si j’étais pourri du cerveau, ce n'était pas sa faute ; enfin, je m’en suis aussi convaincu.
Et j’ai rencontré Karen.

Mais ? Tu es une banshee.
Une quoi ?

En deux battements de cils, elle a compris ce que tous les autres avaient été in foutu de voir, elle m’a propulsé dans son monde de magie sans la moindre hésitation et je crois que je suis tombé amoureux d’elle presque instantanément.

L’esprit clair, le bonheur accroché au cœur, j’étais heureux et pourtant, j’avais cette petite voix dans la tête : Les banshees sont des messagères de la Mort, leur quotidien ne devrait pas se résumer à un boulot passionnant, un mariage réussi et à des couches-culottes.
En parlant de couches-culottes, j’étais parti en chercher pour Valentyne, quand ça m’a pris pour la toute première fois.
Si violemment.
La vision était là, mais pas seulement.
Il était là, au bord de mes lèvres.
Prêt à débordé et tout inonder.
Tout balayer.
C’était comme si on me retournait les viscères et je l’ai vu mourir elle, elle que j’aimais au-delà des étoiles et de l’Univers tout entier.
Et je n’ai pas pu retenir ce premier cri.
Ce cri qui éclata en écho, brisant les fenêtres de la voiture.
Qui déchira mon cœur.
C’est le corps encore tremblant et le regard flou, que j’ai fait demi-tour, mais je suis arrivé trop tard.
Déjà elle gisait et mes larmes roulantes, je l’ai pris dans mes bras et j’ai été incapable de la lâcher jusqu’à ce que la nuit tombe et que ses parents avec la petite ne rentrent de leur journée au parc.

Je déteste ce que je suis.
Je déteste chaque vision, chaque cri, chaque sensation que peut m’apporter ma condition.
Je les déteste.
Parce que même après m’être écorché sur le verre qui maculait les sièges de la voiture, après avoir grillé trois feux rouges et m’être fait flasher par un radar… j’ai quand même était infoutu d’arriver assez tôt pour la sauver.



brrr j'espère que ça ira et à la plus rapide des trois : @B. Eugénie Gilson, @Cattleya A. Taylor et @Balthazar E. Bizarre !
(c) noctae


Dernière édition par P. Ariel Cooper le Jeu 29 Aoû - 18:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMar 27 Aoû - 0:12

C'est pas vraiment une question, validé ma chérie ♥
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MessageSujet: Re: Test rp : jouer une créature ; you are worthy   Test rp :  jouer une créature ; you are worthy EmptyMar 27 Aoû - 0:17

Test rp: loup garou
Bonsooir Test rp :  jouer une créature ; you are worthy 239837312
tout le monde écrit tellement, je sue

La pluie tape contre les vitres dans un agaçant claquement. Les heures s’égrènent lentement. Trop lentement. La voix du professeur se perd dans un bafouillage lointain, accompagnés du cliquetis désagréable de quelques stylos, du grincement des tables, de bavardage discret. Il fixe la petite aiguille des secondes, le tic-tac s’amplifiant à fur et à mesure jusqu'à devenir insupportable, la jambe tressautant contre le vieux parquet. Merde. Le roux à l’impression de s’embraser tout entier sous le doux accompagnement des craquements de sa peau. Il la sent. Cette chose sombre au fond de lui qui réclame à coup de croc de sortir, de s’exprimer. Qui gratte contre sa résistance toute griffe sortie pour qu’il arrête de la retenir. Merde merde. Quel enfer. Le roux pose sa tête contre la surface fraîche de son pupitre, inspirant doucement. Expirant. Il souhaiterait pouvoir la dégager à coup de pieds. Creuser dans sa chaire pour déloger cette horrible bête qui y vit sans son consentement. Et surtout, il voudrait ne plus jamais la revoir. Croire que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve, une farce. Portant, elle existe. Cette chose effrayante qui lui pourrit la vie et plus encore lorsque la lune décrit un magnifique cercle au centre du ciel étoilé.

•••

Ses pieds frôlent les hautes herbes des bois. L’orage tonne au-dessus des arbres au feuillage baladé par le vent. Son petit corps s’enfonce toujours plus dans les claires ténèbres, le regard se résumant en deux fentes fauves. Chaque détail semble plus clair, chaque son pourrait être parfaitement localisé. Grognement. Un son rauque qui provient des tréfonds de sa gorge, sauvage. Il n’arrive pas à retenir sa bête. Certains le font. Un autre son lui échappe à cette pensée, rageur. D’un coup de griffe, il s’entaille la peau. Un avertissement sonore. Le dernier bout de tissu glisse lentement, dévoilant son corps ondulant, dans une bataille perdu d'avance contre un monstre. Dégoutant. Sa mine s’assombrit davantage à la vue de sa peau qui se recolle rapidement, effaçant son méfait. Seul persiste les traces de sang encore fraîches sur sa peau pâle. Cette odeur métallique. Âpre.

La bête s’échappe en un sinistre claquement d’os sous les rayons de la lune.

•••

Le soleil pointe doucement le bout de son nez derrière la ligne d’horizon. Klaus remonte à pas rapide la rue bordée d’habitation, rabattant en un frisson le vêtement imbibé d’eau contre sa peau. Il est barbouillé de sang, qu’il gratte négligemment du bout de ses ongles sales. Des valises sombres contournent ses yeux. Épuisé. Le roux accélère la cadence. Le loup n’a pas cessé de courir, traquant diverses proies, la bave aux babines, les crocs luisant dans une sorte de sourire carnassier. Son cœur se resserre. Un tourbillon d’émotions s’abat sur lui depuis qu’il foule le goudron ; tristesse, soulagement, colère, la douce amertume de l’échec. Cette part de lui qu’il exècre finit toujours par prendre le contrôle. Merde. Klaus se déteste. De sombres idées gambadent dans son esprit tandis qu’il pousse le portail rouillé. Il secoue la tête pour rapidement les chasser tandis qu’il grimpe les marches.
Il n’est pas seul. Une personne dans ce monde est capable de le soutenir. La poignée s’abaisse. Des bras chauds viennent l’accueillir à l’instant même où il pose un pied froid dans l’entrée. Des mots rassurant se murmure à son oreille, une main passe dans ses mèches rousses détrempés. Klaus enfoui son visage dans son élégante robe. Il sent d’ici le petit-déjeuner que sa mère lui à préparer attendre sagement dans la cuisine. Par habitude, il sait que la salle de bain est déjà chaude, que son kit de couture est déjà prêt à recevoir ses vêtements abîmés. Sans la voir, il sait que des cernes d'inquiétude soulignent son regard émeraude. Klaus referme ses bras autour d’elle, s’abandonnant aux larmes.


Dernière édition par Klaus A. McNeil le Mar 27 Aoû - 11:24, édité 1 fois
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