Test rp : jouer une créature ; you are worthy

Invité

Alors juste pour être sûre avant d'éditer (que je comprenne pas de travers xD) : Il faudrait qu'il ait la capacité de briser vitre & co plutôt plus tard, donc ado/adulte plutôt que enfant comme je le laisse deviner dès le début c'est bien ça ?

Je veux juste être sûre xD Merci

Edit : Par contre, il n'y a qu'une place pour une banshee me semble t-il, il y a eu un autre test juste après *erm*...ça veut dire que je viens de me faire griller la place...?

Reddit : Après avoir vu avec vous, merci, j'vais faire un sorcier, on trouvera pas de raccord sur l'idée de base, merci quand même de votre temps

@Klaus A. McNeil > brrrr ton test rp est parfait cutie et il est naturellement accepté ! Il me tarde de lire ta fiche Juste, une précision, tu peux l'éditer pour que ça soit plus juste : mais la morsure qui transforme guérit, on n'en garde pas de traces ; car justement, si elle ne guérit pas, cela signifie qu'on va mourir .

@Aristide S. Thomsen > Hey ! alors non, je me suis peut-être mal exprimée et j'en suis désolée. Le soucis n'est pas qu'il soit un enfant (ex. Isadora a perdu son père à 5 ans, donc elle a déclenchée son cris et la totalité de ses pouvoirs à un très jeune âge), c'est juste que la perte de l'être cher (qui n'est pas forcément un proche tel qu'un parent) Aristide ne l'a prédit et ne l'a vit qu'à 17 ans. Je veux que le cochon d'inde soit un être cher, mais les animaux ne rentre pas dans la catégorie des êtres cher pouvant déclencher un cris de Banshee.
Non du tout et soit dit en passant cet autre banshee c'est moi il y avait visiblement une erreur de place, puisque les vily, ondin(e)s et banshee sont aux nombres de 3 normalement, sans compter les prédéfinis Si jamais tu as d'autres questions, privilégies le MP, plutôt que de flood dans ce sujet

Invité

j'ai la flm de vrm coder le rp dsl la fiche a déjà pompé tte ma vie

Gamin titubait sur les pavés, l'oeil écarlate et la lippe retroussée. Aux tremblements de ses doigts, une seule maxime - la soif. Brasier dans la gorge, un tison s'y était logé et nul air ne savait l'en défaire ; l'oxygène était devenu obsolète, c'était à la goulée sanguine qu'on avait condamné Victoire.

Ah! Aucune victoire à ce jour, si ce n'était la survie. Spasmes vestiges d'une immonde crise d'asthme, la mort jonchait le sol à ses pieds et il n'y avait qu'une poigne de fer à sa nuque pour l'empêcher de lécher le bitume. Lâche-moi ! qu'il criait, se débattait entre les bras vicieux. Qu'on l'arrache à sa pérenne douleur, et au Diable les conséquences - il ne vivait que pour son absolution personnelle.
Deux points, fichés à la jugulaire, disparaissaient lentement. Une ombre s'élevait et, dans un soupir las de deux cents ans, on soulevait Victoire d'un simple bras autour de la taille ; chiard maigrelet avait beau se démener comme un forcené, aucune force ne valait celle d'une sangsue repue.

Il lui fallut deux jours pour réaliser que la ventoline, piètrement jetée dans un coin de sa chambre, était encore nécessaire. Et Victoire, du haut de ses quinze ans, les canines luisantes et l'iris rouge - se voyait mort-vivant aux poumons encore désespérés d'un peu d'air frais.

pour la petite anecdote: je me base sur le personnage d'eddie kaspbrak (de stephen king) pour le bail de la ventoline. il en a pas besoin physiquement, mais mentalement!
(also, il a été transformé pour des raisons de santé (visualisez steve rogers avant le serum lol). j'ai fait exprès de laisser le contexte de côté - notamment les identités - par amour des plot twists, si y a besoin d'infos supplémentaires, y a moyen que je les file en pv au staff?)
(dernier point mais superflu: j'écrirai carrément pas comme ça par la suite (sauf si je change d'avis), mais j'voulais rendre ça le + compréhensible possible, bsx)(& galère d'écrire avec 1 perso qu'on connaît pas soi-même

Alors, ton test est grave beau je- j'avoue que j'ai dû le relire plusieurs fois pour être certaine de tout bien capter et je pense que c'est bon il me tarde de te retrouver à ta fiche, car ce perso m'intrigue de ouf et donc je m'étales, mais ton test est accepté

Invité

ptdr j'étais tellement dans les vapes pour écrire la fin de ce truc c merveilleux
~~merci à eugénie de m'avoir motivé pcq sinon on y serait encore dans un siècle~~
j'ai essayé de toucher à un peu tout ce qui a été vu en pv (je suis tlm dsl de vous avoir spam avec mes questions jpp ) et je pense que c'est bon à ce niveau, mais si y'a un soucis hésitez pas à me poke !! j'corrige ça dès que je peux (donc quand mon cerveau est moins en compote)

THE BERTH SURROUNDING MY BODY, CRUSHING EVERY BIT OF BONE ; THE SALT, IT SEEPS IN THROUGH THE PORES OF MY OPEN SKIN
qui aurait cru que ce n'était pas la pollution qui t'étoufferait en premier, mais plutôt la haine qui s'est logée dans ta gorge ? celle qui fait palpiter les branchies nichées derrière tes oreilles ; colère et rancoeur, frustration et vengeance, maîtres mots de ton existence qui s'amenuise de jour en jour.
tout allait bien jusqu'à ce que ça n'aille plus ; un bateau de trop qui s'abîme contre un rocher, déverse son funeste contenu dans les eaux déjà trop souillées. tes grands-parents se sont éteints, puis un oncle, une cousine, tes frères aussi, ils rejoignent le plan astral avant la fin de leur temps octroyé chez les mortels.
et tu n'avais rien pu faire, si ce n'est serrer les dents et nager avec le courant pour trouver un endroit qui n'avait pas encore été touché par ceux-ci. la tâche était devenue plus ardue, malgré tes efforts pour les empêcher d'envahir l'énième sanctuaire que ta famille avait investi. ni les murmures destinés aux kelpies, ni les épaves s'échouant sur les rives n'avait découragé les humains de vous repousser un peu plus vers l'océan, là où les vagues n'étaient plus aussi douces, aussi pures.
le sel rendait les choses plus difficiles ; respirer était devenu une corvée, ta voix s’écorchant sur une langue que tu connaissais pourtant que trop bien et les créatures que tu avais connues toute ta vie ne répondaient plus toujours à tes appels. il te collait à la peau, s'accrochait à tes cheveux devenus trop secs, mais si c’était le mal à supporter pour vivre en paix, tu étais prêt à en payer le prix sans aucune hésitation.
et c'est ce que tu t'étais dit, jusqu'à ce que le mal te rattrapes toi aussi ; s'infiltre et se propage. tu les détestes, eux, les afflictions qu'ils apportent et la destruction qu'ils sèment sur leur passage. tu regrettes l'époque où tout était plus simple.
où les réminiscences du passé, maintes fois racontées — puis finalement expirées dans le dernier souffle de tes aînés, avaient bercées les maigres espoirs que tu avais nourri en grandissant.
aujourd'hui, tu préfères t'asphyxier sur ta fureur plutôt que d'entretenir quelconques espoirs ; après tout, tu es condamné à mourir. un peu plus rapidement que les générations avant toi, un peu plus lentement que celles à venir.
ytn

Hi sweet! brrr t'inquiètes pas pour les questions, vaut mieux en poser quand on a un doute que pas le faire et... voilà Ta plume est toujours aussi belle et il me tarde vraiment beaucoup de découvrir ta fiche En tout cas, le test est accepté

Invité

petit test rp

pour un vila

...

narcisse s'enfuit, il s'évade loin de vos regards, loin de vos envies, de vos pensées bien trop évidentes à son goût. il s'isole là où peu peuvent comprendre le langage, il vadrouille dans la forêt qu'il connait par cœur, une vieille amie vous dira-t'il sans aucune ironie pour expliquer le fait qu'il y navigue comme si de rien était, sans aucune inquiétude même une fois la nuit tombée. il recherche le souffle, la petite brise qui vient se faufiler entre les troncs, entre les feuilles pour se laisser porter. il est rare qu'il attrape une branche, il est rare qu'il s'amuse à faire la sorcière, narcisse se laisse porter pour se vider l'esprit. après tout, les pieds hors du sol, personne ne serait là pour le désirer, pour le dévisager avec envie ou passion. il pensait s'y faire, il pense à chaque fois pouvoir passer outre, mais cela finit toujours pas revenir, par prendre le dessus et il finit par disparaître en vous accordant un petit sourire en lâchant quelques mots. peut-être parfois un baiser sur le front remplis de remords.

narcisse s'enfuit, il s'évade loin de vos regards,loin de vos envies, car il ne veut pas de ce désir qui grandit en vous à chaque regard que vous lui accordez alors qu'il vous adresse un sourire. narcisse est fatigué de ces réactions qui se ressemblent toutes. narcisse est fatigué de ceux qui disent ne pas être attiré "par ça", il est fatigué de vous entendre vous justifier alors que lui-même se trouve juste une excuse pour fuir loin de vous, loin d'un attachement potentiel. car plus que tout, narcisse est terrifié à l'idée de s'attacher, d'aimer et de se briser. mais il le cache, il étouffe tout ça tout comme il étouffe ces débuts de colères qui montent ne voulant pas déformer son minois si parfait. refusant le mépris et la peur autant que l'amour et la jalousie. narcisse ne sait pas ce qu'il veut, il valse entre ces courants en cherchant des réponses à des question qui n'existent même pas. en cherchant à résoudre des problèmes qu'il ne réalise même pas. il a ces envies d'exister dans vos vies, d'être présent, de s'approcher et finalement il prend peur et s'enfuit, il disparaît, veut disparaître de votre existence sans jamais vous l'expliquer, sans jamais vous le dire.

NOTES, j'espère que ça ira, mon stress

est présent parce que insatisfaction de ce que j'écris 2.0 au rendez vous.

FL*

Aaaawwwwh cette plume mama t'as paniqué pour rien, ton test est parfait et accepté

Test rp : Vila.
Vous excuserez la mise en page, je n'ai pas de code sous la main. Test rp : jouer une créature ; you are worthy - Page 2 3405294786

so british

C'est un peu de la merde mais je le vis bien.

Bonjour monsieur Parker mdrrr ta plume m'a beaucoup fait rire et Oberon aussi (ce prénom mama ) Ton test est long, mais il se lit d'une seule traite et il est complet ! Il me tarde de découvrir la fiche d'Oberon et son histoire le don est accepté !

C'est hors sujet, mais jsp pourquoi, il y a un soucis d'affichage avec ton avatar, alors qu'il est aux bonnes dimensions

TEST RP : LOUP GAROU

C'était un soir calme, ce genre de milieu de semaine d'automne où même à Santa Monica, il n'y a que le vent pour animer la cime des palmiers et le bord de mer déserté. Malgré la pollution visuelle, on trouvait encore quelques étoiles scintillant dans le ciel obscur, au côté de l'astre de la nuit. C'est la dernière fois que ces yeux ont vu la pleine lune. Jusqu'alors, Elle avait toujours été un synonyme de sérénité et d'harmonie. Elle dégageait à mes yeux un certain charme discret, dans sa manière de devenir si belle, alors qu'Elle ne reflétait que la lumière d'une étoile plus brillante encore. Maintenant, Elle ne me rappelle que la souffrance de ce jour. Pourriez-vous au moins l’imaginer ?

Alors que rien ne s'y prêtait, alors que, les yeux fermés et les cheveux dans le sable, je profitais du silence de la basse saison californienne, c'est arrivé d'un coup. Des pas feutrés sur la côte, un halètement qui s'approche, et quand j'ouvre les yeux, intriguée, des iris jaunes qui me transpercent avec toute la folie d'une bête féroce qui n'a plus contrôle de ses actions. Je me souviens avoir pensé que c'était fini. J'étais bien loin de me douter qu'en fait, tout ne faisait que commencer.

La douleur a commencé à la gorge, là où ses crocs puissants ont pénétrés ma chair. Le manque d'air, l'odeur du sang, le hurlement des autres loups qui rejoignent la plage pour éloigner le plus violent de mon corps gisant avec affolement. J'ai l'impression de pouvoir ressentir la peur qui les animent presque autant qu'elle me paralyse. J'aimerai crier, mais je ne peux pas. Il n'y a que quelques halètements qui s'échappent de ma gorge alors que je cherche désespérément de l'air. Il fait si chaud tout à coup. Dire que j'avais toujours cru qu'en mourant, ça serait le froid qui se propageait dans mes veines. Mais là, c'est cette étrange fièvre qui se glisse sous ma peau, se faufile dans chaque fibre de mes muscles et dans chacun de mes nerfs. Ça brûle de l'intérieur, ça déchire tout ce qu'il y a d'humain en moi, et quand je perds enfin connaissance, j'ai comme l'impression d'avoir entendu dans ce dernier aboiement qui parvient à mes oreilles, des mots qui feront écho dans ma tête jusqu'à mon réveil. Je crois qu'elle se transforme.

***

Ca faisait une semaine que la lune redescendait, et je retrouvais enfin contrôle, tout du moins un peu, de ce qui me servait de corps. J'avais l'impression que ma tête était sur le point d'exploser à chaque fois que je reprenais mon apparence normale. Il me semblait que c'était sorte d’entrepôt dans la forêt qu'il m'avait amené. Un qui sent la terre fraîche et la sève des pins comme si l'odeur avait été infusée sous mon nez. Et l'humidité du local. Le "plic" répétitif de l'eau qui continue, inlassablement, de goûter dans une flaque toujours plus profonde, probablement entre les cartons mal éclairés au fond de la pièce.

Plic.

Ploc.

Plic.

Ploc.

Tous les bruits, toutes les odeurs, elles sont là, partout. Puissantes, envahissantes, prenante jusqu'à l'estomac. Chacune d'entre elle me donne encore un peu plus envie de vomir. La fatigue, la vue du sang sur ma peau, les murmures des autres, derrière la porte, qui arrivent dans mes oreilles comme des hurlements. Et chaque fois que, pour apaiser un peu les échos qui y raisonnent, j'essaye d'enfouir ma tête entre mes mains, ce sont mes griffes qui viennent s'y loger, sorties de mes doigts à cause de la confusion. Et la douleur reprend, jusque quelques secondes, avant que la plaie ne se résorbe d'elle-même.

- Faut pas qu'elle sorte dans cet état, putain !
- Mais ça fait une semaine ! T'as pas vu sa carte d'identité, elle a 18 ans, merde. Ses parents sont à sa recherche, si quelqu'un la trouve on fait quoi, hein ?
- Fallait se poser la question avant de la mordre, coño !
- Tu crois que j'ai fait exprès ?

Ça fait des jours que j'essaye d'assimiler ce que "la meute" m'explique. Ils disent que ça va passer, que c'est le début. Mais c'est aussi la première fois qu'ils ont à faire à "une transformée". Ils sont tous "natifs". La plupart de leurs mots ne font aucun sens à mes yeux, mais j'essaye, vraiment, de comprendre ma situation. C'est ridicule, non ? Je sais ce qu'est un loup garou. J'ai toujours eu la télé. Mais je n'arrive pas à intégrer cette notion dans la vie réelle.

La famille louve à sérieusement l'air inquiète. Ils ne savent pas vraiment quoi faire, il faut dire. Pas comment m'apprendre, pas à mon âge, pas avec mes biais d'humaine. Ils n'arrêtent pas de me demander si j'ai besoin de quelque chose. A chaque fois, je demande un pavé de viande rouge, et quand je pourrais rentrer sans être un danger pour ma famille.

***

La Lune de Revelstoke est plus calme, plus douce. Je n'ai plus aussi peur quand j'en vois les quartiers doucement croître dans le ciel nocturne, en revenant des cours de maîtrise. Et malgré le troisième quartier qui s'y dessine, je sais qu'il me reste un peu de temps avant que mon instinct me pousse à la transformation. La période pendant laquelle je suis incontrôlable peut durer un peu plus longtemps que d'autres. Ca fait pourtant bientôt deux ans, mais ça ne fait que six mois que le Cercle m'apprend vraiment comment gérer tout ça. Ma meute, elle n'a jamais su comment s'y prendre avec moi. Probablement parce que j'étais un accident, qu'ils n'ont jamais vraiment voulu m'intégrer à leur groupe. Finalement, ils m'ont "laissé partir", après m'avoir tant répété qu'un Coven loin d'ici serait mieux pour moi. Et c'est vrai qu'ils avaient raison dans le fond. La solitude ne m'a jamais déplut, il faut dire, mais la louve, elle, attend qu'on la recueille. Attend qu'on la trouve, parce qu'elle n'est pas assez forte pour diriger, ni pour vivre par elle-même. Même si maintenant, elle va et vient du corps de l'humaine presque à sa guise, même si ses sens aiguisés ne sont plus un vacarme envahissant à chaque instant.

mama c'est parfait amour et c'est ofc accepté et validé

TEST RP: SUCCUBE

Elle pousse un dernier soupire de satisfaction avant de s’enfoncer dans un sommeil profond, presque comatique. Eileen et sa compagne de la soirée venaient tout juste de finir leur ‘’activité extracurriculaire’’ et ça avait complètement épuisé cette dernière. Eileen se replace sur le dos, à ses cotés, dans son lit. Le succube se sentait revigorée, pleine de vie. C’était le seul petit désavantage de se nourrir de l’énergie vitale des autres, en couchant avec eux : ils s’endormaient toujours après leurs débats tandis qu’elle se retrouvait complètement réveillée, comme prête à faire un marathon complet.

Ses yeux hétérochromes fixent le corps nu de sa compagne. Elle ne savait même pas son nom…. Oops ? Eileen s’étire pour attraper un paquet de cigarettes et un briquet. Elle en allume une et regarde, pendant quelques instants, la flamme qui brule. Le feu l’avait toujours fasciné. Est-ce que c’était relié à son obsession avec l’Enfer ? Peut-être. C’était un endroit si intéressant, l’endroit d’ou elle venait. C’était son ‘’pays’’ natal. Ou son monde natal. Ou sa dimension natale… Bref, un jour, elle voulait y mettre les pieds. Elle voulait voir là ou ses ancêtres étaient nés. Se faire un démon de l’enfer ? Totalement. Arh, ça serait trop cool, trop intense !... C’est ce qu’elle pense, en regardant la flamme qui commence à chauffer le métal du briquet. Le Succube passe un doigt sur la flamme et elle sent à peine la chaleur. C’était plaisant.

La flamme disparait et la jeune femme repose le paquet et le briquet sur la petite table de chevet, poussant du bout du doigt un verre de rhum pour faire un peu plus de place. Eileen se replace pour être confortable, fumant doucement sa cigarette. Sa conquête était complètement KO. Déjà qu’elle lui avait dit qu’elle n’aimait pas l’odeur de la cigarette, ça n’avait pas trop l’air de la déranger.

Elle pouvait se laisser aller un peu, maintenant qu’elle savait que l’autre humaine n’allait pas se réveiller avant demain dans l’après-midi, probablement. Ses crocs ressortent dans sa bouche et elle prend une de ses griffes pour essayer de déloger un petit morceau de son souper : un bon poulet. Il avait été prit la bien longtemps, le pauvre. Ses crocs et ses griffes se rétractent. Il ne fallait pas trop en faire, non plus, si jamais… En tout cas.

Sa conquête se retourne sur le coté en enlaçant le bras de la brune qui est surprise par ce geste très affectif. Avec le nombre toujours grandissant de personnes avec qui elle avait passé une nuit, Eileen avait remarqué certaines choses à propos de certaines personnes. Celle-ci semblait aimer dormir avec un coussin ou un ourson contre elle et maintenant, son bras était cet ourson. La démone fait un petit rire, flattant les longs cheveux blonds ondulés qui reposaient sur son corps. Elle écrasa sa cigarette dans le cendrier avant de s’étendre sur le dos. La brune ramena les couvertures sur elles, fixant le plafond alors que son bras droit servait de coussin.

C’était deuxième petit désavantage de cette vie… Ce moment de solitude, ce moment à elle qu’elle aurait aimé partager avec quelqu’un, de temps à autres, mais bon… Telle est la vie d’un Succube. Telle est la vie d’une démone.

TEST RP: LOUP-GAROU

Black wolf on the move

I feel they're getting closer.
The howls are sending chills down my spine.

☾☾ Je l’avais senti venir, comme à toutes les fois. Les symptômes qui se manifestaient tranquillement… Les nuits d’insomnie, l’agitation, l’envie de sauter à la gorge de tout le monde. C’était comme ça à chaque fois que la pleine lune approchait, comme si la bête en moi se réveillait après une trop longue sieste. Elle s’agitait en moi, impatiente de sortir. Pas que je la privais, loin de là. Ma forme lupine m’était particulièrement utile quand j’avais une créature particulièrement difficile à traquer… Néamoins, les pleines lunes étaient toujours des périodes plus sensibles, où je jugeais bon de sortir de la ville quelques temps en attendant que mes pulsions se calment.

J’avais mon p’tit coin dans une forêt à l’extérieur de Revelstoke où j’aimais m’isoler le temps des pleines lunes. C’était un coin suffisamment reculé pour éviter le contact avec les humains (bon après pour ceux qui s’aventurent jusqu’ici, j’me dis qu’ils connaissent les risques…) et il y avait assez de gibier pour satisfaire l’animal en moi. Lorsque je venais ici, je ne me gênais pas : je laissais mon loup intérieur courir comme il voulait. C’était le seul moment où je me laissais vraiment complètement aller, d’où la raison pourquoi je m’éloignais autant de la civilisation. Une fois la pleine lune passée, je retournerais à Revelstoke et je reprendrais mon train de vie. C’était mon petit rituel mensuel.

Cette fois-ci, cependant, je me sentais plus sensible que d’habitude, et il m’a fallu quitter la ville plus tôt. Décidemment, j’avais vraiment besoin de l’exercice. Avec mon vieux truck, j’me suis rendu à mon coin habituel, garant mon camion sur le bord d’une route de terre battue. J’sentais la bête se faire impatiente, comme une démangeaison qui ne voulait pas me quitter. Mais j’avais encore un petit bout à faire avant que je ne puisse libérer la louve. Le plus rapidement possible, j’me suis écarté de la route, m’enfonçant dans cette forêt que je commençais à connaître assez bien maintenant. J’étais devenue familière avec les types d’animaux qui arpentaient ce secteur de la forêt. Des lapins, des renards et… des cerfs. Putain que j’adorais chasser du cerf. Juste le fait d’y penser faisait saliver et excitait encore plus la bête en moi. Soon… Le soleil était encore en train de se coucher.

Après avoir marché dans la forêt jusqu’à la tombée de la nuit, je vois la lumière de la lune filtrer au travers des branches et je libère enfin la louve. Mon corps se contorsionne, mes os craquent et assument des positions inconfortables temporairement. Ma peau se couvre d’une fourrure noire comme la nuit, m’enveloppant dans une cape qui me camouffle dans l’obscurité de la forêt. Et enfin, j’assume ma forme de louve. Mes yeux guettent les ténèbres autour de moi et mes sens brûlent d’excitation. Par quoi commencer… J’avais toute la nuit devant moi et j’avais énormément de mal à me retenir de courir après la première chose qui bougeait dans le noir. Finalement, mes yeux cyan se posèrent sur une silhouette fine au loin : une biche. Ma bouche salive, mes yeux s’illuminent d’exaltation et mon corps se propulse à toute vitesse vers l’animal.

La chasse était lancée…

CODAGE PAR AMATIS

BONJOUR Je m'excuses d'avoir mis un temps fou à venir valider vos tests RP @Eileen C. Kingsley et @Phoebe Ashbury J'ai beaucoup aimé vos deux tests et ils sont tout deux complets, c'est pourquoi ils sont acceptés

CEPENDANT, je fais une petit note vis à vis des succubes et des incubes, nous aimerions voir des individus masculins dans la particularité démoniaque Étant donné que nous sommes maintenant à trois succubes, je serais beaucoup plus pointilleuse sur les tests rps des succubes, puisque quelques incubes ne feraient pas de mal

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Hello ! Je viens ici pour un petit test rp pour devenir Vampire '^' C'est donc une petite aventure de Alina Yulia Belyï, vampire slave. Le rp se situe en 1975 à Novo Mesto en Slovénie, pays de naissance de la dame (1686). Elle est morte à 26 ans, en 1712.

Petit disclamer : C'est la fin d'une traque, il y a donc un peu de violence '^' C'est pas grand chose mais je préfère avertir quand même !

1975, usine Renault de Novo Mesto.

Non vraiment... Il se cachait. Pourquoi ? C'était grotesque. Il savait. Il savait ce qu'il avait fait, ce qu'il aurait dû faire. C'était trop tard là. Beaucoup trop tard. Elle n'aimait pas particulièrement tuer des humains sans raison mais lui... Il exagérait. Il avait cru pouvoir faire ça et s'en sortir ? Manquer de respect au père d'Alina. Au père de près de la moitié des vampires de Slovénie ? N'importe quel imbécile aurait compris qu'il fallait alors se jeter aux pieds de Marshakhov. Et lui, lui parce qu'il était un sorcier de soixante ans, qui avait fait son gentil petit pacte, il se croyait tout permit.

Le voilà qui tentait de retenir sa respiration au milieu des chaînes de production de l'usine. Sans doute celle où il travaillait, sinon il n'aurait eu aucune raison de venir là. C'était dommage... Tout ça parce qu'il avait cru pouvoir arnaquer le père des vampires slovènes. Il le savait en plus... C'était ridicule. Croire pouvoir faire affaire avec lui, le rouler et s'en tirer vivant... C'était dommage oui. Mais Yulia n'était plus là pour le prendre en pitié. Elle était là pour ramener sa tête à Marshakhov.

La nuit était tombée depuis près de trois heures. La pleine lune éclairait avec douceur le grand hangar totalement éteint. Le silence n'était interrompu que par les gouttes d'eau qui tombaient régulièrement d'un robinet mal fermé et par la respiration saccadée de l'homme terrifié par le sort qui l'attendait.

Alina sourit. Le jeu entrait dans sa dernière phase. Le moment où elle l'attrapait. Et celui où elle s'offrait un bon repas. Marshakhov le lui avait permit. Elle ferma ses yeux marrons en prenant une grande respiration. En rouvrant ses paupières, elle dévoila à la nuit deux iris vermillon qui scrutaient désormais la pièce. Son odorat et son ouïe ne l'avaient pas trahi. Il était là, trois rangées plus loin, caché derrière une carrosserie qui attendait que le moteur soit installé et que les détails de confort intérieur soient achevés pour partir à la vente.

La vampire ouvrit son sac et enleva ses basquettes pour enfiler une paire de talons. Le sol de béton résonnerait particulièrement bien. Si bien qu'elle ne put retenir un rire amusé. Un rire sincère, qui n'avait rien de malsain si ce n'est le contexte dans lequel il retentissait. La mise en scène était toujours l'un des aspects les plus délicieux d'une chasse. Celui où elle voyait enfin sa victime. Ou elle voyait surtout le désespoir dans ses yeux.

Un pas. CLAM !.. Un deuxième CLAM !.. Le son était fort puis résonnait quelques instants, avant de disparaître en sourdine. Un troisième pas CLAM !.. Le son se rapprochait. La respiration s'accélérait pour qu'il puisse prendre ses dernières bouffées d'air frais.

Manipulateur de vent, il essaya soudain de sortir pour lui envoyer une bourrasque en pleine face pour s'offrir un moment pour fuir. Mais il était épuisé. Il se retourna et couru cinquante mètres de plus avant de s'effondrer. Il n'en pouvait vraiment plus. Il avait tout donné. Il avait couru près de trente kilomètres depuis la tombée de la nuit, sachant qu'il ne pourrait pas fuir. Sa voiture avait bien évidemment été piégée quelques jours plus tôt, emportant son chauffeur dans la mort avant lui.

Au sol, il se retourna et essaya de gagner quelques mètres tandis qu'Alina marchait tranquillement jusqu'à lui, sourire aux lèvres. Elle le regarda se prostrer contre le mur de tôle qui marquait la fin du hangar de construction Renault. La fin de sa vie aussi. Chaque pas résonnait, de plus en plus fort alors qu'elle s'approchait. La prédatrice lui fit un sourire et se pencha sur lui. Alors qu'il pleurait et qu'il la suppliait, son sourire s'aggrandit, ainsi que ses canines. Elle allait pouvoir passer à table.

« P... Prosim... Ne... Pitié... »

Le slovène savait que c'était la fin. Plus rien ne le sauverait désormais.

« Prosim prosim... Tu n'as pas honte de me demander de la pitié ? Voyons Hans. Tu le savais. Tu le savais qu'il ne fallait pas tenter de voler Marshakhov. Et l'arnaque, c'est une forme de vol. Allez. Adijo. »

Pendant qu'elle lui parlait, Yulia lui avait caressé la joue du bout de l'index, puis la gorge. Elle referma sa main sur son cou alors qu'elle terminait son petit discours funèbre et doucement, elle se mit à serrer. Elle serra jusqu'à ce qu'il arrête de bouger, alors qu'il se débattait en vain, donnant des coups de pied et lui griffant les mains. Elle était bien trop forte. Elle était une vampire.

VOILÀ pour ce petit test rp, j'espère qu'il vous a plu !
J'attends votre réponse avant de me lancer dans la fiche d'Alina la douce et gentille vampire slovène '^'

Hello je viens donc pour la correction de ton test rp. Alors le fait qu'il y ait peu de violence n'est pas un problème, mais ce qui me manque le plus c'est son ressentie à elle vis à vis de sa condition. Tu ne décris à aucun moment si le fait d'être une vampire est un fardeau ou non pour elle, comment elle vit cela. A mon sens ton test rp n'exploite pas suffisamment les aptitudes et faiblesses d'un vampire (cela ne veut pas dire que j'attends de ton test qu'il me livre toutes les aptitudes et faiblesses, mais tout de même quelques unes).
Ton test est donc en attente, tu peux directement éditer au dessous (dans ce cas il faudra me MP pour me dire que tu as modifié) ou tu peux reposter sous mon message

J'aurais juste une précision à faire sur le contexte, qui en soit n'a rien à voir avec le test, mais à mon sens, un sorcier de soixante ans (que ça soit physique ou bien en âge réel vécu) est un minimum intelligent pour ne pas courir pendant 30 km et plutôt aller se procurer de l'ail et du sorbier pour repousser un vampire au cas où il se ferait rattraper. Surtout que j'ai lu qu'il était aérokinésiste, donc... il se serait pas fait chier à courir, il aurait volé et tracé assez loin

Voilà voilà, courage pour les modifications

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Rebonjour '^' Je redis les petites précisions ici au cas-où, mais c'est le rp revu : Le rp se situe en 1975 à Novo Mesto en Slovénie, pays de naissance de la dame (1686). Elle est morte à 26 ans, en 1712.

Petit disclamer : C'est la fin d'une traque, il y a donc un peu de violence '^' C'est pas grand chose mais je préfère avertir quand même !

Février 1975, usine Renault de Novo Mesto.

Non vraiment... Il se cachait. Pourquoi ? C'était grotesque. Il savait. Il savait ce qu'il avait fait, ce qu'il aurait dû faire. C'était trop tard là. Beaucoup trop tard. Elle n'aimait pas particulièrement tuer des humains sans raison mais lui... Il exagérait. Il avait cru pouvoir faire ça et s'en sortir ? Manquer de respect au père d'Alina. Au père de près de la moitié des vampires de Slovénie ? N'importe quel imbécile aurait compris qu'il fallait alors se jeter aux pieds de Marshakhov. Et lui, lui parce qu'il était un sorcier de soixante ans, qui avait fait son gentil petit pacte, il se croyait tout permit.

Le voilà qui tentait de retenir sa respiration au milieu des chaînes de production de l'usine. Sans doute celle où il travaillait, sinon il n'aurait eu aucune raison de venir là. C'était dommage... Tout ça parce qu'il avait cru pouvoir arnaquer le père des vampires slovènes. Il le savait en plus... C'était ridicule. Croire pouvoir faire affaire avec lui, le rouler et s'en tirer vivant... C'était dommage oui. Mais Yulia n'était plus là pour le prendre en pitié. Elle était là pour ramener sa tête à Marshakhov. Son père, celui qui avait formé une sorte de grande famille de vampires. L'avantage était grand ici. Depuis qu'elle était née, le pays n'avait jamais été très riche. D'abord sous domination des Habsbourgs, il avait ensuite rejoint la Yougoslavie pour une plus grande force, une force dissuasive plus qu'autre chose aux yeux de la femme aux yeux marron. Et cette pauvreté rendait rare la présence de condiments comme l'ail. Le sel était bien là, il était nécessaire à la conservation après tout. Mais l'une des denrées les plus détestables de ce monde était rare, surtout dans cette période de transition entre l'ancienne et la nouvelle récolte.

La nuit était tombée depuis près de trois heures. La pleine lune éclairait avec douceur le grand hangar totalement éteint. Le silence n'était interrompu que par les gouttes d'eau qui tombaient régulièrement d'un robinet mal fermé et par la respiration saccadée de l'homme terrifié par le sort qui l'attendait.

Alina sourit. Le jeu entrait dans sa dernière phase. Le moment où elle l'attrapait. Et celui où elle s'offrait un bon repas. Marshakhov le lui avait permit. Elle ferma ses yeux marrons en prenant une grande respiration. En rouvrant ses paupières, elle dévoila à la nuit deux iris vermillon qui scrutaient désormais la pièce. Son odorat et son ouïe ne l'avaient pas trahi. Il était là, trois rangées plus loin, caché derrière une carrosserie qui attendait que le moteur soit installé et que les détails de confort intérieur soient achevés pour partir à la vente. C'était si bon d'être vivant... Si bon de sentir ces sensations enivrantes. Ces perceptions bien au-delà de ce qu'elle avait pu vivre humaine.

La vampire ouvrit son sac et enleva ses basquettes pour enfiler une paire de talons. Le sol de béton résonnerait particulièrement bien. Si bien qu'elle ne put retenir un rire amusé. Un rire sincère, qui n'avait rien de malsain si ce n'était le contexte dans lequel il retentissait. La mise en scène était toujours l'un des aspects les plus délicieux d'une chasse. Celui où elle voyait enfin sa victime. Ou elle voyait surtout le désespoir dans ses yeux.

Un pas. CLAM !.. Un deuxième CLAM !.. Le son était fort puis résonnait quelques instants, avant de disparaître en sourdine. Un troisième pas CLAM !.. Le son se rapprochait. La respiration s'accélérait pour qu'il puisse prendre ses dernières bouffées d'air frais.

Ataraxiste, il n'avait rien pour l'aider ici-même. Et il était épuisé. Il se retourna et couru cinquante mètres de plus avant de s'effondrer. Il n'en pouvait vraiment plus. Il avait tout donné. Il avait couru près de trente kilomètres depuis la tombée de la nuit, sachant qu'il ne pourrait pas fuir. Sa voiture avait bien évidemment été piégée quelques jours plus tôt, emportant son chauffeur dans la mort avant lui. Les rares magasins du coin étaient soit fermés, soit trop loins. Souvent les deux même. Il savait aussi que s'il impliquait d'autres personnes, qu'il allait frapper chez des gens pour demander de l'aide, ça ne ferait que d'autres victimes. Et la panique qui le saisissait ne l'aidait pas à réfléchir correctement. Il avait peur, il sentait sa fin arriver.

Au sol, il se retourna et essaya de gagner quelques mètres tandis qu'Alina marchait tranquillement jusqu'à lui, sourire aux lèvres. Elle le regarda se prostrer contre le mur de tôle qui marquait la fin du hangar de construction Renault. La fin de sa vie aussi. Chaque pas résonnait, de plus en plus fort alors qu'elle s'approchait. La prédatrice lui fit un sourire et se pencha sur lui. Alors qu'il pleurait et qu'il la suppliait, son sourire s'aggrandit, ainsi que ses canines. Elle allait pouvoir passer à table.

« P... Prosim... Ne... Pitié... »

Le slovène savait que c'était la fin. Plus rien ne le sauverait désormais. Et en même temps... Elle était si belle... Si attirante... Que ce soit ses gestes, sa voix, son odeur même. Il ne savait plus comment faire.

« Prosim prosim... Tu n'as pas honte de me demander de la pitié ? Voyons Hans. Tu le savais. Tu le savais qu'il ne fallait pas tenter de voler Marshakhov. Et l'arnaque, c'est une forme de vol. Allez. Adijo. »

Pendant qu'elle lui parlait, Yulia lui avait caressé la joue du bout de l'index, puis la gorge. Il s'était laissé faire, fasciné par ce qu'il avait face à lui, cette créature qui n'était pas humaine et qui pourtant semblait être la perfection de la femme à ses yeux. Elle referma sa main sur son cou alors qu'elle terminait son petit discours funèbre et doucement, elle se mit à serrer. Elle serra jusqu'à ce qu'il arrête de bouger, alors qu'il se débattait en vain, donnant des coups de pied et lui griffant les mains. Elle était bien trop forte. Elle était une vampire.

Après près d'une minute, la femme se redressa avec l'homme toujours en main, désormais immobile. Elle planta ses crocs dans son cou et ferma les yeux, s'abreuvant avec un plaisir et une satisfaction du travail bien fait. Marshakhov serait content. Elle aurait peut-être même une récompense. Alina aimait être considérée par son père. Qu'il la voit plus que les autres. Elle aimait cette vie, mais une plus proche du maître de la région aurait été plus belle encore. Et ce travail, c'était un pas vers ce qu'elle espérait. Un de plus.

J'ai fait des petites précisions sur le contexte qui est celui de 1975 dans un pays qui fait partit de la Yougoslavie, pour ce qui est des capacités des vampires, j'ai parlé des sens aiguisés, la force physique est dans le fait que pour elle, c'était un footing alors que le sorcier s'est littéralement épuisé pour fuir, et le fait qu'elle le tue d'une seule main sans mal. J'ai rajouté la fascination qu'elle peut dégager en tant que vampire de 250 ans à cette époque. Pour ce qui est de comment elle se sent en tant que vampire, je l'ai mis brièvement mais c'est un aspect que je voulais développer dans ma présentation x_X

Reee !
On en a discuté avec le staff, parce que j'avoue que j'étais toujours un peu septique avec ce nouveau test, mais ne t'en fait pas, il est accepté

J'aurais tout de même quelque remarque et notamment car j'ai oublié de préciser 2 choses dans le paragraphe sur les vampires, à savoir : se nourrir du sang de quelqu'un de mort c'est pas ouf et cela dans toutes les versions sur les vampires, puis naturellement, ils ne peuvent pas rentrer dans un lieu habité sans y avoir été invité au préalable. Je m'excuse d'avoir zappé de le préciser

En suite, tu parles du sel, mais... c'est le sorbier que craignent les vampires Après je note que tu as bien fait des modifications et je vais juste expliquer pourquoi ça me semblait toujours léger, c'est parce que j'ai plus l'impression que tu me présente la Yougoslavie de 1975 que ton personnage. J'ai conscience d'être un peu rude, mais j'attends beaucoup du test rp dans le sens ou après ça serait dommage que la fiche ne m'apporte pas ce qu'il manque ici et que donc je ne puisse pas la valider (en fait, c'est un conseil ). Le test rp est une preuve de la compréhension du joueur sur les capacités et faiblesses de la créature qu'il souhaite jouer, mais aussi le ressentie de son personnage vis à vis de sa condition (pour moi c'est quelque chose d'important).
Je le re-dit, le test est bien accepté, tu peux donc aller faire ta fiche, mais je voulais que tu saches cela, car je vais valider ta fiche et donc tu sais ce que j'attends.
Courage pour ta fiche justement

-Que dit le loup quand il hurle?
-Joie, force et solitude.

Le train approchait de la gare de Smederevo. Lazar ne tenait presque plus en place, frémissant d’excitation à l’approche de la nuit, des oreilles aux orteils. Il se sentait déjà à l’étroit dans son uniforme. La chose dont il rêvait c’était de sortir, courir vers la forêt la plus proche, courir, sans s’arrêter sans regarder en arrière…

La tension lui faisait serrer la lanière de son sac de voyage, jusqu’en faire blanchir ses phalanges. Le trajet depuis la base de Niš avait été suffisamment long jusqu'à maintenant.
Le train commença à entrer en gare.
Trop lentement.

Il alla se coller à la porte, prêt à s'éjecter dehors comme un feu follet. Et puis son portable sonna. Dans ces conditions, la sonnerie était trop forte pour ses oreilles sensibles alors il fut obligé d’éteindre l’appel, ce qui rata, à la place il décrocha et la voix empressée de Goran l'accueillit alors qu’il descendait du train à grandes enjambées. Lazar n’eut pas le temps d’y couper court qu’un flot de paroles dégoulinait de l’appareil qu’il tenait d’une main tandis que de l’autre il supportait le poids conséquent de son sac militaire.

“Salut Lazo ! J’ai entendu que tu étais en permission, et comme ca n’arrive pas souvent, genre une fois par mois et pour la slava je me suis dit que...”

“Goša, fous moi la paix. ”

Il était tendu comme la corde d’un arc. Il raccrocha sans s’excuser de sa brutalité imminente et accéléra davantage le pas. La caresse autoritaire de la pleine lune ne se faisait pas encore sentir mais lui devait déjà rejoindre son père a l’extérieur. Il ne fut pas malaisé de trouver son odeur, si semblable à la sienne. Mais ce fut sans joie apparente qu’il rejoint la silhouette droite et austère de son géniteur. Il était juste pressé d’aller a la voiture, de se jeter lui et son sac sur les sièges pour continuer

vers la forêt.

“Lazar, maîtrise toi comme je te l’ai enseigné. Tu as une odeur indécente. Jamais tu ne pourra prétendre être un alpha si tu n’a pas de contrôle de toi même. Comment une meute pourrait obéir à quelqu’un qui n’a même pas d’autorité sur lui même.”

Le militaire aurait eu envie de rétorquer beaucoup de choses a son père. De montrer les crocs. De lui balancer qu’il n’en avait rien à faire d'être alpha. De le ramener a sa propre condition de destitué. De nier ou ne pas écouter. Mais il se soumettait a son jugement, comme il se l’était fait enseigner. Il n’y avait pas d’égal au respect que Lazar entretenait pour Nenad.

Alors il acquiesça en silence et laissa défiler sous ses yeux ces paysages qui lui étaient familiers. Ils roulaient vers l’est. Jusqu'à rencontrer une forêt au bord de laquelle guider la voiture. En retard, ils étaient légèrement en retard. Le regard d’acier de Nenad cachait toute la difficulté qu’il avait a freiner la transformation et intimer de même a son fils. Ils sortirent en garant la voiture en catastrophe, se déshabillant en se précipitant vers le couvert des bois. L’air vif des froides nuits serbes mordait leur peau, jusqu'à ce qu’elle se couvre de fourrure, leurs corps s’étirant a l'unisson dans cette série de craquements et de claquement caractéristiques.

Ils furent loups.

Le gris taché de roux de leur pelage se fondait dans le paysage nocturne.

Liberté retrouvée, plus rien n’entravait Lazar qui laissa échapper un hurlement puissant sous le regard attentif de l’ancien alpha…

Le loup et l’homme se disputent un territoire, qui a raison ?
Le loup.
Pourquoi le loup ?
Car il tutoie la lune et joue avec le vent.

Hello ce test est plutôt bien, surtout pour un natif de l'espèce ~~néanmoins je t'attends dans ta fiche pour la suite des infos~~ et le don est accepté

Messages : 5

►Valse des Ondines pour Test RP : Ondin

Ploc.
Une goutte d’eau rencontre la surface plane, lisse, miroitante d’un lac, créant des ondes qui perturbent le calme de l’eau douce.

Ploc. Ploc. Ploc.
La pluie s’abat, en un épais rideau, sur la campagne irlandaise, remplissant ce lac qui a perdu en volume. Bien moins impressionnant que par le passé. Réduit de deux tiers de sa taille. Bientôt, il n’y aura plus que de la terre, sur laquelle on plantera ou construira.

Ploc. Ploc. Ploc. Ploc. Ploc.
L’averse tombe sur les terres celtiques, mythiques, de l’Irlande. L’averse trombe et le ciel gronde. La nature à l’état pure. Pas âme qui vive aux alentours de ce lac. Pas même un mouton. De l’extérieur, le vacarme est assourdissant.

Mais pour toi, il te parvient de manière bien plus diffuse. Et le ciel, que tu observes, est filtré. Assombri.

Tu flottes, sur le dos ; tes yeux sont rivés sur la surface qui se trouble à vive allure. Les gouttes font valser le lac. La pluie danse sur ce miroir d’eau. Mais cette ambiance tamisée t’apaise. C’est calme. Presque irréel. Ça t’avait manqué.

“There is no place like home”.

Bien que tu ne te sentes pas mal, à Revelstoke, ton cœur reste en Irlande. Et ton chez toi, également. Terre qui t’a vu naître, qui t’a vu grandir, qui t’a vu partir. Terre de tous les souvenirs, heureux comme malheureux. Tes premiers cris, tes premiers pleurs, tes premiers rires, tes premiers mots, à tout jamais, resteront mêlé au vent qui balaie les plaines de la campagne d’Eire. Alors oui. C’est ton pays. Et tu ne te sens complet que lorsque tu reposes les pieds sur cette terre.

Et à chacun de tes retours, pour te ressourcer, tu te lances dans une randonnée – la même – , traversant les plaines jaunes de la campagne, pour finir, nu comme l’enfant dans le ventre de sa mère, dans ce lac. Car l’eau est ta mère. Et ce lac, le témoin de ta croissance. Le témoin des années passées. Ton témoin.

Aujourd’hui, il pleut. L’eau est chargée de pollution. Tu le sens. Moins qu’au Canada, cependant, il te semble. Ou alors te voiles-tu la face. Par amour pour tes eaux natales, sûrement.

Pourtant, elle court, elle court, la maladie ~~d’amour~~. Elle rampe dans tes veines, s’étend dans ton corps, se répand dans tes poumons, s’empare de ta gorge. Tu le sais. Tu le sens. Tu tousses, souvent. Du sang, parfois. Du sang, de ta gorge abimée, d’avoir trop toussée.

Voix rocailleuse. Éraillée. Éreintée.

Mais là, tout de suite, immergé au fond de ton lac qui, tu en as bien peur, mais tu en es sûr, aura disparu d’ici à ta prochaine visite, tu te sens paisible. En paix avec toi-même. En paix avec tout. D’une certaine façon, ce bain, ce dernier bain qui, à cause de sa longueur, aurait déjà tué n’importe quel humain ; ce dernier bain… C’est ta façon de dire adieu à ce lieu tant chargé de souvenirs.

Car tu n’es pas sûr de pouvoir revenir.

Parce qu’elle court, elle court, la maladie. Elle rampe. Elle ronge. Elle grignote. Cellule. Par. Cellule.

Tu te meurs. Tout comme les océans se meurent. Lentement. Douloureusement. Tu t’éteins, à petit feu. Lié à ces eaux surpoluées. Ton destin, votre destin a toujours été entre les mains des humains. Chose ridicule. Après tout, ils ont bien réussi à faire disparaître les dodos et les tigres du Bali. Les lion Européens et les loups des Pyrénées. Les rhinocéros noir d’Afrique et les otaries du Japon. Parce que l’humain sait créer. Innover. Mais l’humain sait surtout détruire. Et l’Humain te fascine… autant qu’il te répugne.

@ NECTA

Hello J'ai lu ton test rp hier soir et je l'ai trouvé super ~~je l'ai relu ce matin pour être sûre que la fatigue ne m'ait pas joué un tour~~ Je pense que c'est ta plume qui m'a séduite de toute façon on se retrouve au moment de la validation de ta fiche et c'est accepté ofc !

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