c'est une trompette mal accordée qui les rend tous sourd, elle hurle, elle crie, elle est là et on l'entend, on la voit. toujours.

Contradiction se lie dans ce mélange de femme forte et d'enfant rêveuse et déprimée.

Hiyori, c'est cette gosse qui a mal grandi, qui était renfermée et a tout encaissé. La vie l'a taclé, elle s'est relevée dans la boue et a marché pour ne pas flancher. C'est cette enfant qui avait toujours eu une voix qui porte, qui était franche et sincère, spontanée et audacieuse. Cette fille qui n'hésitait pas à dire ce qui la dérangeait, cette fille au tempérament agaçant, cette fille qui foudroyait dès qu'on l'approchait.

Elle ne se taisait jamais et elle ne reculait pas. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Elle a la fierté dans les veines et ne sait que l'exploser. A la force de ses jambes, elle frappe sans ménagement. Car c'est une battante, une violence. Elle a appris à se battre un minimum pour ne pas être embêtée, pour calmer sa rage, sa frustration et sa colère. Et si elle préfère ne pas s'abaisser à utiliser ses poings, ils n'en restent pas moins un bon moyen de défense. Mais à ses yeux, enfoncer un talon dans la joue des autres est plus... jouissif. Parce qu'ils ne peuvent plus la regarder de haut, Hiyori les domine.

Hiyori, c'est celle qui en a dans les fesses, qui accepte les talons aiguilles sur la table d'une boîte de nuit et qui tourne langoureusement sur sa barre pour gagner son pain. C'est celle qui présente les belles affiches au centre du ring, complètement reluquée et sifflée. C'est cette femme qui a jeté sa pudeur pour vivre avec honneur. Oui, l'honneur, la fierté, l'ego. Cela compte énormément à ses yeux, elle ne baissera pas la tête, elle ne léchera les bottes de personne. Son corps, elle en joue mais personne ne jouera avec. Hiyori, elle n'est pas une femme de plaisir, elle ne le deviendra jamais.  

Bitch face, c'est sa maladie sans en être une. Cela signifie simplement qu'elle a constamment l'air remonté, en colère ou agacé. Ce n'est pas par méchanceté, c'est simplement son visage au repos. Des sourcils froncés, une bouche lassée. Elle a le regard hautain et l'aura emplie d'hostilité. Hiyori, c'est une femme difficile qui même heureuse n'arrive plus vraiment à sourire. Parce qu'elle sait que le bonheur est souvent poursuivi par le malheur.

Hiyori, elle n'a pas l'air d'avoir de vraies qualités. Elle est méprisante, franche, brutale, un peu lâche, explosive, médisante.... Mais elle est aussi sincère, émotive, sentimentale. Elle s'implique toujours à fond dans ce qu'elle fait, elle ne regrette pas ses choix, elle ne fait pas marche arrière. Elle est têtue et agaçante mais aussi forte et courageuse. Elle a pratiqué de la gymnastique ce qui lui donne un corps très souple et c'est toujours impressionnant de la voir étendre ses jambes ou faire un écart avec aisance.

Cependant Hiyori, elle est aussi faible. Surtout face aux hommes qu'elle ne peut s'empêcher de fixer quitte à passer pour une stalkeuse. Parce qu'elle aime les beaux hommes, les bads boys, les vilains garçons ou les populaires. Alors, elle devient toute fébrile, toute enthousiaste et encore plus agaçante. Elle montre une facette plus douce, plus fragile et fleur bleue. Elle semble plus réceptive à la beauté extérieure que celle du cœur. Et c'est pour cela qu'elle échoue toujours. Parce qu'elle s'attache toujours aux mauvais hommes, à ceux qui trompent, à ceux qui ne sont pas sincères. Alors elle finit par leur mettre une raclée, pleure un bon coup puis cherche quelqu'un à sa hauteur.

Elle ment Hiyori. Elle ment mal. En disant qu'elle n'est plus vierge, qu'elle a passé le cap depuis longtemps. Car les filles de vingt trois ans ne peuvent pas être pucelles, c'est bien trop humiliant. Surtout qu'elle aurait pu perdre cette innocence qu'elle protège mais elle a refusé. Elle n'avait pas envie de se donner au premier con et elle a préféré attendre.

Et elle attend toujours. Une histoire romanesque avec un prince charmant.

Se ronge souvent les ongles ☆ Porte jupes ou leggings car les jeans craquent avec ses mouvements ☆ Sauf que quand elle lève ses jambes pour frapper c'est pas pratique les jupes. ☆ Boit souvent des verres de ricard quand elle est déprimée ☆ Mange pour cinq, ses dépenses passent souvent dans la nourriture. ☆ Quand elle est vexée elle mange le double de ce qu'elle mange d'habitude. ☆ Accorde toujours son noeud à ses vêtements. ☆ Écrit plus de lettres que d'émail car elle trouve que c'est plus personnel. ☆ A un chat roux gaffeur mais très câlin. ☆ Passe des heures à choisir ses vêtements car elle aimerait au moins attirer physiquement. ☆ Sauf qu'à chaque fois qu'on la drague elle ne sait pas comment réagir et avec sa bitch face c'est pas gagné. ☆ Aime autant les films d'horreur que ceux à l'eau de rose. ☆ Va tous les mois prier au temple pour divers motifs peu existentiels. ☆ Supporte mal la pollution, les gaz d'échappement, cela la fait fortement tousser. ☆ Quand elle a parlé de sorcières à sa mère, cette dernière l'a prise pour une folle en lui disant que ce ne sont que des bêtises et qu'elle devrait se concentrer sur ses études. ☆ Elle entend souvent des clients ivres parler de sorcellerie, elle n'y croit pas, ils sont fous comme si c'était possible ☆ On se moque souvent d'elle parce qu'elle a beaucoup de crush (cruz) ☆ Parle japonais & anglais ☆

taille : variable, souvent + d'1m70 car elle use de hauts talons et apprécie ne pas paraître frêle mais en vrai, elle doit faire 1 m 69 et elle ment toujours parce qu'elle veut passer la barre des 1 mètre 70 centimètres
corpulence : rebondie dans le creux de la main
cheveux : longs, châtains
yeux : vert d'eau

Hiyori. Ce prénom est mal assorti. Pourquoi sa mère a voulu lui donner un prénom japonais dans un pays qui n'est pas le Japon ? La réponse : Il faut être fière de ses origines. Et c'était avec cette fabuleuse mentalité que maman lui a appris le japonais. Et papa pendant ce temps ? C'est qui ce gars, il a existé ? Il s'est volatilisé oui.

Hiyori a eu une enfance difficile. Elle n'avait pas de père. Juste une mère hystérique. Une mère qui la traitait et l'insultait à longueur de journée. Car Hiyori, n'était pas très intelligente, elle avait du mal avec les cours, elle préférait s'amuser. Et c'était parfait, en journée. Puis quand elle rentrait, sa mère l'attendait, toujours de mauvaise humeur, dépourvue de sourire, elle l'incendiait.
Hiyori, elle n'a jamais eu un caractère facile alors elle criait, elle répondait, elle ne se laissait pas vaincre. Mais les poignards de sa mère étaient plus fort que le bouclier de son coeur. Elle appuyait toujours là où son enfant souffrait.

« Pourquoi tu n'es pas fichue d'avoir la moyenne comme tes amies ! Elles sont si sages, si travailleuses, tu devrais prendre exemple ! »

Hiyori s'est séparée de ses amies si parfaites. Du jour au lendemain, elle a coupé les ponts sans donner de nouvelles. Hiyori est devenue l'élève de bas étage qui se bagarrait pour un oui ou un non, elle a enfoncé ses chaussures dans la tête d'une dizaine de mecs qui voulaient la baiser. Hiyori n'était plus approchée car elle était une bombe qui explosait quand quelqu'un allumait sa mèche.

« Pourquoi tu as de telles fréquentations ? Cesses donc de prétendre aimer un quelconque homme ! Tu me fais honte »

Hiyori, elle a enchaîné les coups de coeur, elle a apprécié des dizaines d'hommes, tous le genre parfait physiquement mais mentalement c'était de la merde. Hiyori elle n'a pas écarté les jambes pour ces cons. Elle a aimé, elle a rêvé. Mais Hiyori a compris que ce n'était pas de l'amour, que c'était simplement de l'attirance. Hiyori n'est pas capable d'aimer, elle ne l'a jamais été et son coeur brûle de douleur quand elle pense qu'elle est juste un figurant inexistant.

« Sors un peu, arrête d'être enfermée ! C'est pas normal, à ton âge tu devrais être dehors ! »

Hiyori va mal, Hiyori elle s'engouffre dans une quelconque dépression. Hiyori elle ne parle plus, elle rêve de sortir de sa cage mais elle n'a pas d'ailes. Elle est condamnée à être prisonnière, sans aucune liberté. Elle s'est enfermée, elle regarde par la fenêtre et elle est complètement désespérée. Elle veut juste sombrer sans jamais se relever. Alors Hiyori, elle essaye de crever, comme un rat dans une cave. Elle s'enferme dans sa chambre et elle cherche sa mort. Elle la provoque mais sans succès. Parce que même dans la mort, elle piaille Hiyori.

« Qu'est ce qui t'as pris ? Je me suis fait un sang d'encre pour toi ! »

Hiyori elle n'y croit pas. Hiyori elle n'aime pas cette femme qu'elle ne voit pas comme sa mère. Hiyori, elle a compris que jamais elle ne serait assez bien alors elle est partie à sa maturité. Elle a traîné dans la rue sans vendre son honneur. Elle a postulé partout sans perdre espoir et elle a vite été embauchée dans une boîte de nuit. Depuis elle travaille et en plus, elle monte sur le ring pour faire patienter le public entre les matchs de boxe.