Sarcastic little bitch • Bagarreur • Grande gueule • Franc • Sang chaud • Protecteur • Possède un grand cœur • mais il ne l’avouera jamais • Angry little kitty • Mange peu • Bordélique • Place les meubles avec ma logique dans les sims : du moment qu’ils sont dedans, tout va bien • Passion skateboard • Hait de tout son cœur son paternel • Sensibilité auditive, il utilise un casque pour étouffer les bruits • Grommelle souvent.. pour rien • S’endort n’importe où, n’importe comment • Le sucré berk berk • Migraineux • Pulsions • Têtu • Niveau maternelle en dessin • Grossier • Habile de ses mains • Flemmard  • Gringalet • C’est chaud de le prendre au sérieux quand il s’énerve • S’exprime plus facilement avec ses poings • en règle général, il ne sait pas exprimer ses entiments • Chiant • Fantasme d’exploser la lune • Ne sait pas nager • t’façon il aime pas l’eau • Rire facile • Boudeur • Peu tactile de nature • Cauchemarde • Mé-ménage ? Connait pas • Pianiste • Fumeur occasionnel, même si ça détruit son nez • Elève médiocre, on lui rappelle constamment qu’il pourrait faire mieux • Il se contente au final de peu par manque d’intérêt • Aime les nuits d’orages, l’odeur de la pluie, le bitume trempé etc • Répulsion de son être • J’m’en foutiste • Caustique • Technique pour l’amadouer : caresser sa tête. Succès garantie • Sens de la mode plus que discutable • Peu consciencieux • Étonnamment sensible • Claustrophobe • Allergique aux responsabilités • Fond pendant l’été • Angoisse à l'arriver de chaque pleine lune • Adroit • Loyal • Méfiant •

⛧ 1m60, 48 kg. Peut-être qu’il hait autant sa taille de minipouss que sa condition de créature. A voir.
⛧ Une chevelure rousse mi-longue, coiffé en utilisant un bonnet.
⛧ Son corps est fin, frêle.
⛧ Le regard d’ambre, héritage paternel
⛧ Une peau de roux qui brûle sans doré.
⛧ Porte des hauts deux fois trop grand pour lui
⛧ 55 cm au garot, 50 kg. Une silhouette fine, sèche, à l’épaisse fourrure rousse en bataille, clairsemé de diverses couleurs. c toudou

Envy Evans. La femme d’Aaron Evans. Heureux couple. Ils donnèrent naissance à plusieurs enfants, des loups-garous en parfaite santé. Pourtant la douce fut emportée par un chasseur. Des mois plus tard, le regard d’un veuf détruit par le chagrin percuta celui d’Evelyne. Charmante Evelyne. Pétillante Evelyne. Bien loin d’être attiré par son être, l’homme ne pouvait voir que son physique : on aurait pu croire à des sœurs. Peut-être est-ce son esprit endeuillé qui lui donna envie de s’unir à cette simple hooman ? À moins que ce ne soit l’étrange idée de l’avoir à nouveau près de lui ? Telle un fantôme de retour à vie.

« Tais-toi. »

Le ton est sec, ne laissant place à aucune répartie. L’enfant est petit, pourtant assez grand pour comprendre que la situation est injuste. Ce n’est pas ça faute ! C’est eux ! Pourquoi il ne veut pas le voir ? Ses petits poings se resserrent sur son pantalon. Les rires peu discrets des autres enfants attablés fusent. Klaus fait face comme il peut au regard glacial de cet homme, refusant de détourner les yeux malgré ses larmes qui menacent de couler. Du coin de l’œil, il l’aperçoit. Sa mère. Le regard plongé dans son assiette, bien plus intéressé par ses petits-pois que par son fils. Son vrai fils.

« Essaye de faire des efforts mon Ange. »

L’écolier grimace autant à cause du désinfectant que de ce prénom stupide qu’elle s’acharne à utiliser. Ange, c’est ridicule. Son regard dérive vers la fenêtre menant à la grande cour où des garçons se disputent bruyamment une partie de foot. Il ne dit rien à sa remarque. Énervé d’essayer de lui dire qu’il n’y a pas d’effort à faire : ses demi-frères ne sont rien d’autre que des abrutis de loup-garou qui s’amuse à brutaliser l’humain de la maison. Parce qu’ils ont été éduqués avec la mentalité qu’ils sont supérieurs. Que les humains ne sont rien. Enfoiré.
Enfin, Klaus le pense très fort. Si elle l’entendait parler avec ce langage, elle s’énerverait et personne n’a envie d’être dans les parages quand Evelyne Evans s’énerve. En petit cercle, la femme vient appliquer de la pommade sur ses doigts abîmes. Des pansements aux motifs enfantins rejoignent bientôt sa peau de bambin.
Il ne comprend pas pourquoi maman ne veut rien voir. Il est devant elle, mais elle ne le voit pas. Elle ne voit que cet homme effrayant. Que ses enfants, qui l’ont immédiatement adopté.

Collège. C’était l’époque où Klaus rentrait tard à la maison pour ne pas croiser Aaron. Lui et son attitude supérieure, son regard froid aux mille reproches qui lui donnait envie d’enfoncer son poing dans d’la brique. Le rouquin traîne dans le skate-park, sa vieille planche aux pieds. Dans ce centre commercial bruyant, assis devant ce joli piano brun, laissant ses doigts courir sur le clavier. Marcher sans but dans les rues de Montréal. Sortir avec ses frères, subir leurs moqueries, renvoyer l'ascenseur avec hargne. Faire des conneries avec des potes. User de ses poings.

Son casier judiciaire se couvre d’une ligne ou deux.
Il découvre.
Il s’amuse.
Il teste.

Il ne se souvient pas. Seul reste des crocs blancs plongeant sur lui. Peut-être est-ce la dispute de trop ? Qu'importe. L’insolence mortelle de l'instant a fait déborder le vase. Il change. Il devient un autre, une chose effrayante ce tapis au fond de lui et déchire ses entrailles une fois par mois. De cette nuit, ne ressors qu’un regard flou ; victorieux, satisfait.
Klaus s'est alors dit que c’était la première fois qu’il lui souriait, son père.

« Et après, tu les attaches comme ça, d’accord mon Ange ? »

Klaus grommelle à propos des femmes gagas tout en s’accroupissant près des plants de tomates, ficelle en main, prêt à ligoter ses satanés légumes. Revelstoke. Une vieille baraque. Tous deux non pas évoqué ce qu’il s’est passé ce soir-là. Pas un mot. Dans un sens, ça soulage Klaus ; il n'a jamais été doué pour mettre des mots sur des sentiments, encore moins avec les siens. De toute façon, les grands discours ne sont pas nécessaires pour voir qu'elle va mieux. Elle chantonne en faisant de la couture. Elle rayonne en jardinant. Elle revit. Lui se contente d'être présent, avec ses hauts et ses bas.
Ils finissent leur journée en se lançant des piques, gueulant comme des cons dans cette douce après-midi d'été.